Un an d'échange à l'Illinois Institute of Technology of Chicago, ou lorsque le petit marseillais se rend au pays de l'oncle Sam et de Burger King... Au fan de pied il est pas fada ce minot?! Peuchère, à aller tchatcher avec les Ricains pendant un an, il va nous revenir complètement chèvre. Enfin, lui au moins il se cague pas!

mercredi 6 mai 2009

J-7: lancement des hostilités


Voilà, c'est parti, le dernier compte à rebours est lancé! Je suis sorti depuis peu de mon premier final, ce qui signifie que dans moins de 7 jours, je suis en vacances. D'ici là il me reste une matinée de cours (demain matin) et 3 finals. Ca devrait le faire. Le problème c'est que je suis de plus en plus impatient de partir en vacances. Le programme que je me suis concocté est tellement palpitant. Promis, dans mon prochain post je vous dit où je vais!
Pour le moment je ne vais pas vous raconter mon interro (à moins que y teniez vraiment) mais je vais vous parler un peu de baseball. Chose promise, chose due. Mais avant de commencer, je tiens à vous dire que je ne suis pas encore allé voir un match de baseball et je ne pense pas que j'irai. J'ai tout juste zyeuté un peu à la télé et puis lorsque l'équipe de IIT jouait. Mais je ne suis vraiment pas fan.
Je trouve qu'il n'y a rien de plus chiant qu'un match de baseball. D'ailleurs il n'y a qu'à voir ce
que font les spectateurs: ils ne regardent pas le match, ils mangent! Autant, si vous restez le nez collé sur votre burger pendant un match de foot US vous risquez de rater quelque chose, autant durant un match de baseball je conçois tout à fait que l'on puisse délaissé le jeu. Enfin, "jeu" est un grand mot. Pendant un match de baseball il ne se passe pase grand chose. En gros le pitcher lance la balle, le batteur la rate donc le catcher l'attrape et la renvoie au pitcher et le cycle peut alors reprendre. Cela dure jusqu'à ce que l'arbitre placé derrière le catcher s'excite et se mette à faire des tas de gestes avec les bras (un peu comme ceux qui font du taekwendo). Alors là il y a rotation, à savoir que les deux équipes échangent leur position. Bref après un moment à essayer de comprendre comment ça marche vous commencez à pioncer ou à observer les gens autour de vous... C'est à ce moment précis, moment où vous ne faîtes plus attention au jeu, que soudainement tout le monde se met à courir de partout, les gars crient, bientôt suivis par les supporters. Le temps que vous vous recentriez sur l'action, tout est déjà fini et le pitcher a récupéré la balle pour que le cycle "boring" puisse recommencer. Bref, c'est vraiment nul. En fait, les seuls souvenirs que vous emporterez à la fin du match seront des tâches de coca sur vos vêtements à cause de l'olibrius de devant qui a levé les bras en signe de victoire lorsque son équipe a fait un homerun alors qu'il avait son mug plein de "drink" et des postillons saveur "french fries and burger" (ce sont les meilleurs:-), dons de votre voisin de derrière qui ne pouvait pas s'empêcher de hurler comme un putois à chaque fois que le pitcher de l'équipe adverse s'apprêtait à lancer. Allez, je me la fait: Baseball sucks!
Mais en dépis de tout le mal que j'ai pu vous dire sur ce sport depuis le début de cet article, j'aime bien les White Sox. A Chicago il y a deux équipes: les Cubs et les White Sox. Depuis la fenêtre de ma chambre je vois le stade des White Sox. Je n'y suis jamais allé, mais je suis au courant à chaque fois qu'ils jouent à la maison... Et surtout à chaque fois qu'ils font un homerun. Comment est-ce que je le sais? Non pas en allumant la radio, internet, la télé ou je ne sais quelle nouvelle technologie, mais tout simplem
ent en regardant par la fenêtre... a chaque fois que les Sox marquent un point, ils tirent un feu d'artifice, un peu comme un bateau balance ses fusées de détresse. Lorsque le match a lieu le soir c'est terrible. J'ai mon petit feu d'artifice perso trois dans la soirée. Lorsque le match a lieu à 15h là c'est moins bien. Enfin, j'ai le bruit!
En parlant de bruit, il y en a un qui en fait du bruit et qui me casse drôlement les oreilles. Lorsque j'ai entendu ce sifflement pour la première fois je croyais que c'était un sifflet de gamin. Vous savez, le genre de bidule que l'on gagne à la pêche à la ligne lors de la kermesse de fin d'année. C'est un sifflet en forme d'oiseau. On met de l'eau dedans et puis on souffle et ça fait du bruit. Généralement on joue avec un moment, jusqu'à en avoir marre, ou plutôt jusqu'à ce que nos parents en aient marre et nous le confi
sque. Mais le bruit a duré, duré, duré. J'ai fini par perdre patience et j'ai fini par repéré le rigolo à l'origine de ce tapage diurne. Figurez vous que c'était pas un enfant, mais un oiseau. Pas un gros engin, un tout petit bidule de rien du tout. Mais attention les oreilles!!! A croire qu'il ne s'arrête jamais celui-là! Il est aussi bruyant que ces plumes sont chatoyantes et sa coiffure délurée. Vêtu tout de rouge, portant une crête et chantant à tu-tête, il ne passe pas inaperçu!
D'après Skip', qui tient ça d'une Américaine, ce petit excité, viendrait d'Amérique du sud. Ses ancêtres se serait échappé de leur cage lors de l'exposition universelle de 1893 qui se déroulait à Chicago. J'ai bien essayé de confirmer cette information sur internet mais mes recherches sont restées au point zéro. Si par un heureux hasard vous parlez le langage de ce sacré numéro de petit oiseau, faîtes le moi savoir. Je vous mettrais en relation avec celui qui a élu domicile sur la branche en face de chez moi. Que l'on sache au moins d'où il vient cet oiseau d'opéra!!


Le petit oiseau rouge chanteur est tout de même classe. Ce n'est pas le cas des baseball players qui, tous assis côte à côte sous leur abrit, ressemblent à des poules ! A partir de maintenant on ne dit plus "le terrain de baseball", on dit "la basse court"!

PS: merci pour la photo Skip'


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