Un an d'échange à l'Illinois Institute of Technology of Chicago, ou lorsque le petit marseillais se rend au pays de l'oncle Sam et de Burger King... Au fan de pied il est pas fada ce minot?! Peuchère, à aller tchatcher avec les Ricains pendant un an, il va nous revenir complètement chèvre. Enfin, lui au moins il se cague pas!

vendredi 30 janvier 2009

Pas le temps...

La fameuse boîte à serviette (que Skyppi ne m'a jamais envoyé, donc il a fallu que je passe pour un peintre, tout seul à prendre ce bidule en photo)... Merci Skyp'

La reprise est difficile ici. L'INSA me demande de prendre un cours, steel design II, alors que je n'ai pas fait steel design I. Résultat, me voilà dans un contre la montre de la mort qui tue pour faire le programme du premier semestre afin de pouvoir soumettre un homework correcte mercredi soir. Bref, je ne mets pas un message très long sur le blog et je ne sais pas quand sera le prochain, mais ne vous inquiétez pas, je suis toujours vivant (je n'ai pas dit je vais bien ;-) et je bosse. Moi qui pensais être peinard ce semestre et bien pour le moment c'est râpé. Je vous quitte, il est temps d'aller chercher mes 6h de sommeil (et dire que d'habitude je dors près de 9h :-()


Il a neigé il ya quelques jours, voici l'état du campus, c'est super beau, mais glissant!


dimanche 25 janvier 2009

Nouveautés 2009


Tout d'abord laissez moi m'excuser auprès de tous ceux qui ont tapé "Nouveautés 2009" sur Google à la recherche du dernier modèle de chez Peugeot ou de la dernière robe à la mode de Yves Saint-Laurent et qui se retrouvent à lire mon blog. Je vous préviens que vous ne trouverez rien de tout cela dans cet article. Pour tous ceux qui ne sont pas venus faire un tour sur ma page depuis un moment, vous vous demandez sûrement de quoi est-ce que je vais bien pouvoir parler? Certes cela fait un peu de suspens, mais je vous prierais de rattraper votre retard et de bien vouloir lire les articles que vous avez manqués. Enfin, pour ceux qui ont tout lu, et notamment le dernier article, je m'adresse là aux excellents lecteurs, vous vous doutez que je vais parler des nouveautés 2009 du campus de IIT.
En fait ce poste pourrait être vide et ennuyeux tant peu de choses ont changé à IITland. Toujours les mêmes bâtiments avec les mêmes gens, aux même heures, aux mêmes endroits. Bref, 2009 ressemblera sans aucun doute à 2008 avec cela en plus que tout aura un an de plus (personnes, bâtiments, écureuils, arbres...) La seule chose qui n'aura pas un an de plus c'est la neige. Elle était tombée en milieu de semaine dernière. Ensuite il a fait un peu plus chaud (genre 0°C) donc ça a fondu un peu. Mais on nous en annonce une petite couche pour le début de semaine. En fait la neige c'est un peu comme les bonnes résolutions du début d'année. C'est tout beau lorsque ça tombe, ça blanchit tout. Et puis ça fond, mais il en retombe. Et puis ça refond, mais il en reretombe. Et puis il arrive un moment ou ça fond pour de bon, jusqu'à l'année d'après. Comme les bonnes résolutions. Je ne sais pas si vous en avais pris, mais je suis certain que si c'est le cas elles ne tiendront pas l'année!
Mais trêve de blabla, revenons à notre cher campus. IIT est une école d'ingénieurs, un établissement qui se veut sérieux et renommé. Les droits de scolarité vous le font comprendre (enfin, pour ceux qui doivent les payer, hihihi). Ce qui est certain c'est que si IIT forme de bons ingénieurs, les diplomés de IIT ne travaillent pas à IIT... Ou alors seuls les blaireaux restent (et tac, premier article assassin de 2009 dans les dents). Je vous explique. Il y a un immense bâtiment, le Mc Cormick Campus Center, où se trouve des salles, le Commons, le bureau de poste, le bookstore, un petit supermarché, un café, des tables de billards, des toilettes :-)... Bref tout un tas de choses. En dépit de tout ce que l'on peut trouver à l'intérieur et du nombre de personnes qui le fréquente, ce bâtiment ne possède que trois accès. Ce n'est pas beaucoup, mais c'est tout de même plus que deux. Or, depuis la rentrée, une des entrées est cassée. DOORS BROKEN: c'est marqué dessus, en caractères word de 200. Tellement gros que même un bigleux se trouvant à 20m par une nuit sans lune pourrait lire l'inscription. Qu'une porte ne marche pas, je peux le concevoir. C'est plutôt que c'est hyper méga supra giga emmerdant (excusez-moi pour le vocabulaire) parce que cette condamnation nous oblige, nous, pauvres étudiants à faire le tour du bâtiment pour aller manger. Ce que vous ne savez pas c'est qu'en ce moment il fait près de -20°C. Devoir marcher, ne serait-ce que 150m, pour atteindre la première porte en fonctionnement devient une expédition polaire. Mais soit, disons qu'une porte peut présenter quelques problèmes. Mais dans ce cas là on la répare!!! Depuis le début de l'hiver c'est la quatrième fois que cette porte ne fonctionne pas. Elle ne fonctionnait déjà pas avant les vacances saperlipopette!! Combien de temps va-t-il falloir à ces Charlots pour la remettre en état?! Ce n'est pas vraiment une nouvelle, mais c'est tout de même chiant, donc je le mets sur le blog. En plus ça me fait un second point pour dire que les gens qui travaillent sur le campus sont des Stroumpfs.
Mais les Grands Stroumpfs sont sans aucun doute les dirigeants de la Sodexo. Eux ce sont des professionnels de la bêtise. Vous vous souvenez de l'histoire des sacs interdits aux Commons? Un de leurs arguments était qu'il perdait de l'argent à cause des pommes, cookies et autres denrées que nous mettions dans nos sacs. Je ne sais pas comment la Sodexo recrute ses trésoriers et ses cols blancs, mais ce qui est certain c'est qu'ils doivent tous avoir un Bachelor en Anerie! Peu de choses, pour ne pas dire rien, ont changé aux Commons durant Winter Break. Un présentoir a changé de place, un autre a disparu, ils ont changé leur sorte de céréales. Rien de bien violent si ce n'est ce changement de présentoirs à serviettes! Avant on avait des présentoirs vachement pratiques. C'étaient des espèces de boîtes en fer avec un rabas sur le dessus. Pour prendre une serviette il suffisait de tirer sur la première. Elle venait toute seule et pour que rien ne s'envole on appuyait sur le rabas. Simple mais efficace. Maintenant on a des sortes de boîtes à mouchoirs. Un mouchoir est très facile à extraire de sa boîte: vous n'avez qu'à tirer dessus. Il arrive alors et en même temps, grâce à un savant pliage, il dit au suivant de pointer le bout de son nez. Si le pliage n'a pas été bien fait, ou si le mouchoir suivant est timide, il faut aller le chercher au fond de son trou à la façon dont on va attraper les crabes dans leurs retraites lorsqu'on est petit. L'avantage du mouchoir c'est qu'il n'a pas de pinces et que la boîte n'est pas coupante.
Si les serviettes de IIT n'ont pas non plus de pinces (je vous rassure), il est certain qu'elle sont toutes timides! En plus de ça les présentoirs sont bien plus résistants que les boîtes à mouchoirs. Résultat des courses, prendre une serviette relève de l'opération chirurgicale. Il faut faufiler son pouce et son index dans la boîte et tenter de saisir le premier essui-bouche. Si c'est le début de la journée et que vous avez des doigts de fée, ça va. Mais si c'est la fin de la pile et que vous avez des pattes d'ours, je vous souhaite bien du courage! En fait, je pense que le seul avantage de ces nouveaux ustensiles c'est qu'ils fournissent un endroit supplémentaire ou afficher leur célèbre affiche de ce que l'on peut prendre ou pas à l'extérieur de la cafétéria. En gros, un investissement débile et inutile. Je crois que l'on peut féliciter la Sodexo!
Je m'arrêterai là ce soir pour ce qui est du pamphlet envers la Sodexo. Mais je dois avouer que j'aime bien écrire des méchancetés sur eux. J'espère qu'ils vont encore faire plein de trucs débiles ce semestre. Comme ça je pourrai continuer mes écrits cinglants... Mais ne vous inquiétez pas, même s'il devait arriver qu'ils stoppent leurs "activités bêtisiennes" j'aurai encore des choses à vous dire (pas sur eux, of course).
Ah oui, une autre nouveauté, qui n'est pas une surprise, mais tout de même ça fait bizarre. Au dernier semestre on était toute une tripotée d'étudiants d'échange from Europe. Ca faisait des belles tablées, des grandes discussions... Le problème c'est que beaucoup d'entre eux sont rentrés chez eux. Plus de Ida, plus de Daniel, plus de Lois, plus de Moritz, plus de Ronny, plus de Sanh, plus de Myriam, plus de Paul... Heureusement que Magnus est toujours là, sinon les repas deviendraient tristes. Déjà qu'aller manger est une "expédition polaire au pays de la débilité", si en plus ça devait devenir une "expédition polaire au pays de la débilité en solitaire"!
Enfin, voilà pour les nouvelles de Chicago. J'espère que ce qui avaient tapé "Nouveautés 2009" sur google ne sont pas déçus et qu'ils reviendront prochainement!

PS: Skyppi si tu pouvais m'envoyer la photo de la boîte à serviettes rapidos STP



jeudi 22 janvier 2009

C'est quand le printemps? 2




Voilà, on a fait la rentrée, c'est reparti pour un tour... En fait je devrais dire "j'ai effectué ma dernière rentrée, c'est parti pour le dernier tour". Mais comme je vous l'ai déjà dit, j'ai beaucoup de mal à réaliser qu'il ne me reste qu'un seul semestre à IIT, c'est à dire exactement 17 semaines, durée comprenant la semaine de Spring Break à la mi-mars.
Autant la rentrée d'août avait été pleine de découvertes et de surprises, tout étant nouveau pour moi. Autant cette rentrée de janvier a été plutôt plate. Je n'ai pas vu beaucoup de nouveautés sur le campus et je me laisse donc encore un peu de temps avant de vous mettre un petit message pamphlétaire sur les achats réalisés par la Sodexo. Dans le genre quiche ils sont vraiment imbattabl
es!
Ce qui est sûr, c'est que je me languis le printemps. Je dois avouer que depuis que je suis revenu à Chicago les températures sont plutôt clémentes (entre 0°C et -10°C) et le soleil est omniprésent. Mais -20°C et ses collègues sont annoncés pour la fin de semaine, accompagnés par leurs nuages et neige. Bref, retour de l'hiver dans toute sa rudesse dès demain. Qu'est-ce que cela signifie? De façon très basique, basse température est synonyme de "fringuage lasagne". En
gros cela veut dire qu'il va vous falloir une demi- heure pour vous habiller.
En été, lorsque vous voulez aller à la salle de sport (par exemple), qui est à 5mn de votre chambre, vous enfilez une paire de tongs un short et un T-Shirt et let's go. Vous pouvez vous y prendre 30s avant de partir. Lorsque les températures descendent sous les -20°C, s'habiller devient une expédition. Par ailleurs, plus le temps que vous allez passer dehors est long, plus le temps d'habillage le sera lui aussi. Moralité, pour un départ à 17h, commencer à enfiler les premières couches à 16h30.
Voici mon équipement pour une sortie de plus de 30mn par -30°C: 2 paires de chaussettes, 1 paire de chaussures de randonnée, 1 sous-vêtement, 1 collant long, 1 pantalon, 1 thermolactyle manches courtes, 1 thermolatyle manches longues, un sous-pull, une polaire, une grosse veste de montagne, un gros bonnet laine doublé polaire et la capuche par dessus. Si on crève de chaud avant de sortir, je peux vous dire qu'il est tout de même possible d'avoir ensuite froid!
Non, vraiment, je suis très content d'avoir vu ce que c'était qu'un hiver froid mais maintenant je veux le printemps!! Mais pour ça il va falloir patienter encore un mois ou deux. Il est écrit sur les arrêts de bus et de train que les lampes chauffantes sont en service jusqu'au 31 mars. Connaissant les Américains et leur soif de profit, j'imagine que si ils laissent les résistances en fonctionnement tout ce temps, c'est qu'elles sont indispensables!

Voilà, il est maintenant temps d'aller en cours. Le semestre dernier j'avais cours tous les après-midi et jusque tard dans la soirée deux fois par semaine. Ce semestre j'ai cours tous les matins! Je ne sais pas encore comment est-ce que je vais m'organiser, mais je vous promets que j'essaierai de mette le blog à jour autant que possible.
Ah oui, une dernière chose (dont je suis très fier). Lors de sa visite à Chicago, ma mère avait amené sa petite trousse de premiers secours pour les habits (un truc de couture quoi). Non pas qu'elle l'emmène de partout (quoique) mais parce que mon sac avait connu quelques rudesses de traitement lors du vol Chicago/Miami. Une petite opération s'imposait donc. En partant ma mère a insisté pour que je garde un peu de fil et une aiguille "ça pourra toujours te servir". Sachant que je n'ai jamais rien recousu
et que je n'ai emmené que des vieilleries, j'ai refusé l'offre. Mais comme elle insistait j'ai finalement gardé le fil et l'aiguille... et je m'en suis servi depuis!
Un soir que j'étais à Boston, j'ai raté la jambe de mon caleçon. CRAC. Mon beau caleçon pyjama ouvert sur plus de 7cm. Trois solutions.
1: le garder comme ça (mais les 7cm vont passer à 15cm sous peu)
2: le jeter (mais je n'avais pas d'autre pyjama)
3: le recoudre (maintenant que j'ai du fil).
C'est comme ça que j'ai effectué ma permière balafre vestimentaire, à 23h! Je vous laisse une photo pour vous permettre d'admirer le travail. Ce n'est sûrement pas suffisant pour de la haute couture, mais si vous avez un rapiéçage de fond de pyjama, je pense que je peux m'en occuper;-)



Dernière image de mes vacances, l'avion au départ de Boston. Des conditions météorologiques de rêve

lundi 19 janvier 2009

C'est quand le printemps?


Si j'ai choisi Chicago pour mon année d'échange, c'est en partie parce que je voulais voir ce que c'était qu'un hiver froid. Maintenant j'ai vu et j'ai compris que ce n'était pas pour moi. J'attends donc le printemps avec impatience (impatience n'étant rien d'autre qu'un euphémisme).

Si la neige m'amuse toujours autant, je dois dire qu'elle m'amuse surtout lorsque je suis en vacance et que je n'ai rien d'autre à faire que de faire l'imbécile. Lorsque les choses sérieuses commencent je préfère que le ciel soit dégagé, les routes sèches et les températures clémentes.

Si je vous raconte ça c'est parce qu'aujourd'hui j'ai subi de plein fouet les désagréments de la neige et que ça m'a bien fait... Disons que je m'en serais bien passé.

Les prévisions météorologiques étaient données très mauvaises pour la nuit dernière (tempête de neige et grand froid). On avait donc convenu que je me rendrai à l'aéroport par le train et le métro, moyens les plus sûr pour arriver à destination. Je me suis donc levé à 6h pour attraper le train de 6h50. Première étape réussie. Ensuite je suis allé jusqu'à Boston où j'ai sauté dans la ligne verte. Mission accomplie là aussi. De la ligne verte je suis monté dans la ligne bleue, depuis laquelle j'ai transféré dans la navette qui m'a conduit jusqu'à l'aéroport. Une sacrée expédition réalisée sans fausse note. J'ai ensuite eu droit à l'étape du check-in: montre ton passeport, enlève tes pompes et quitte ta veste. J'ai ainsi pu accéder au niveau suivant: l'embarquement. C'est là que les choses ont commencé à se corser. Notre vol, qui était donné « on time » a été annoncé avec 30mn de retard. Depuis que je suis arrivé aux US j'ai pris American Airline deux fois... Et j'ai toujours eu du retard. Donc jusque là rien d'inquiétant. Et puis les 30mn se sont transformées en 1h. Aïe aïe aïe. Vu comme il neigeait j'ai commencé à me faire du soucis. Mais on a finalement embarqué, on a bouclé les ceintures, ready to go. Et puis le capitaine a dit qu'il fallait attendre les engins de déglaçage. Avec la neige et le froid les appareils sont aussi congelés que les dindes de Thanksgiving dans les congélateurs des supermarchés. Rassurez-vous, Logan International Airport ne dispose pas de four micro-ondes géants avec un mode « defrost ». Mais l'aéroport possède en revanche un bataillon de camions style camion de pompier dont les lances envoient un fluide de déverglaçage. Le truc c'est que 3 camions sont nécessaire pour décongeler un avion. Les appareils doivent donc faire la queue. L'heure de retard est donc passé à 1h30, puis à 2h. On nous a ensuite dit que la piste de décollage était fermée car trop mauvaise. Les 2h de retard sont passées à 3h. Finalement, alors que l'on aurait déjà du être à Chicago, on nous a dit que l'aéroport était fermé jusqu'à nouvel ordre pour cause de tempête de neige, que notre vol était par conséquent annulé, que nous pouvions récupérer nos bagages et que nous devions effectuer une autre réservation.

Lorsque je me suis enregistré, j'ai demandé à changer de place pour avoir un hublot. Je suis donc passé du rang 27 au rang 7, c'est à dire de l'arrière de l'appareil à la tête. Le hublot m'a occupé pendant le temps passé dans l'avion, mais il m'a surtout permis de sortir dans les premiers et de pouvoir de ce fait immédiatement chopper un siège sur le vol suivant programmé à 4:45PM.

Les chutes de neige se sont ensuite calmées et l'aéroport a pu reprendre son activité. Le problème c'est qu'avec tous les vols annulés, toutes les pistes à déneiger, tous les avions à déglacer, évidemment tous les vols ont eu du retard, y compris le vol 1815 d'American Airlines à destination de Chicago. Bref, on a fini par embarquer et on a décollé à 18h30, avec donc près de 2h de retard. J'ai profité de cette journée à l'aéroport pour tester Dunkin Donuts. Le chocolat chaud ne vaut pas grand chose, mais les cookies ne sont pas mauvais. Je ne me suis pas risqué à un donuts tant il semblait lourd de graisse;-)

En fin de compte, je suis arrivé à O'Hare à 20h heure locale (ce qui nous fait du 21h heure de Boston). Le temps de récupérer mon sac, prendre la blue line, puis la green line, je suis arrivé à ma chambre à 22h heure locale (je vous laisse en déduire l'heure de Boston et je ramasserai les copies lors de notre prochaine entrevue). Ce qui se présentait comme un petit vol sympa de 3 heures s'est donc transformé en un long et difficile parcours du combattant. Maintenant c'est concentration sur les cours... Et préparation des prochaines vacances! (en espérant que les températures ne soient pas trop basses. De toute façon je vous promets que vous entendrez parler de l'hiver dans mon futur article!)

PS: j'ai mis l'album photos en ligne dans le précédent post


samedi 17 janvier 2009

Mon séjour à Boston... En images



Je suppose que vous avez saisi à la lecture de mon dernier post que j'étais bien remonté contre la peste de la famille. Ma colère contre elle n'est toujours pas passée, surtout que maintenant, en plus de m'avoir pompé l'air pendant une semaine avec un pic de chiantise majestueux lors de la visite de l'aquarium, cette merdeuse m'a refilé sa crève. Je vous assure cette gamine ce n'est pas un cadeau... Bref, même si depuis deux jours je ne pète pas la forme, je ne suis pas resté enfermé à la maison. Deux raisons majeures. La première, c'est que je ne suis pas à Boston pour une éternité et que je ne sais pas quand est-ce que j'aurai l'occasion de revenir. La seconde, c'est que si je reste à la maison, cela signifie que je dois supporter le monstre et j'en ai ras le bol de l'entendre hurler à longueur de journée.
Comme je vous l'ai dit, Boston (prononcé Bos-ton par les Québécois, just like "bosse ton bac") n'est pas une très grande ville. En deux jours j'ai eu fait le tour du downtown et des places à touristes. Je dois aussi dire que j'en ai un peu plein le dos (qui a dit plein le cul?) de la ville. Si j'ai appris beaucoup de choses sur les US pendant ces cinq semaines de vadrouille, j'ai aussi appris beaucoup de choses sur moi. Je ne vous ferai pas étalage de tous ces enseignements tant ils sont personnels. Je vous dirai tout juste que si je suis un gars de la ville (j'ai toujours habité dans une grande ville) j'ai besoin de nature, d'air pur et de grand espace pour les vacances. Je ne sais pas si je serais capable de vivre à la campagne ou à la montagne, mais il est certain qu'il est nécessaire pour moi de quitter la ville, les voitures, le béton et tout le confort apporté par une grande agglomération pour aller crapahuter à droite à gauche dans un espace naturel.
Miami n'est pas l'endroit le plus préservé qu'il soit. Chicago est la troisième ville des USA, royaume des gratte-ciel, des taxis et des passages piétons. A Montréal se trouve le Mont-Royal. Ce n'est pas les Alpes ou les Pyrénées mais ça permet de passer une bonne journée. A Leominster, dans la banlieue de Boston, là où j'ai été accueilli pendant une semaine, nous sommes coïncés entre la voie ferrée, l'autoroute et le centre commercial. Pas terrible pour quelqu'un qui a besoin de nature et d'espace!
Heureusement le Vermont et ses montagnes ne sont pas loin... C'est pourquoi après trois jours passés à visiter Boston, j'ai pris la direction de Wachusset Mountain. Ce n'est pas dans le Vermont, ce n'est pas un 8000m, ce n'est pas si grand que ça, mais c'est tout de même un endroit sans voiture, sans béton et sans feux rouges. Un endroit où il y a de la neige blanche (sans sel de déverglaçage et sans sable), des arbres plein de glace, des sentiers vallonnés et des traces d'animaux sauvages. Bref, un endroit qui m'a bien plu. Comme le soleil brillait ces deux derniers jours j'ai pris quelques couleurs sur les parties de mon visage qui dépassaient: nez et paumettes. Tout le reste est toujours aussi blanc que lors de mes bains à Miami. Personne ne s'amuse à se faire dorer la pillule avec des températures ressenties de l'ordre de -20°C!
Il n'est pas facile de vous raconter toutes les anecdotes cumulées en une semaine. C'est pourquoi je vous laisse en compagnie de l'album photos ci-dessous. Comme pour Miami, vous y trouverez des commentaires détaillés vous permettant de visiter Boston et Wachusset Mountain comme vous y étiez (commentaires pertinents du guide en prime;-)


Boston




jeudi 15 janvier 2009

Vivement Chicago

Cinq semaines de vacances ça fait rêver pas mal de gens. Et je dois dire que c'est vraiment terrible. On a le temps de faire plein de choses... Mais ce n'est pas suffisant pour faire tout ce que l'on aimerait faire. Je pense que le mieux serait de rajouter quelques semaines ;-) Pourtant depuis quelques jours je me languis de retourner à Chicago. Non pas que les températures soient plus hautes qu'à Boston, non pas que la ville de Boston soit "boring", non pas que je sois pressé de reprendre les cours, non pas que ma petite chambre du MSV me manque, mais parce que... C'est pas facile de ne pas habiter chez soi, surtout lorsque le chef de la maison où vous êtes accueilli est un monstre de quatre ans. Je dis souvent à mes parents que lorsque j'étais petit ça rigolait pas à la maison. Je ne leur reproche pas du tout cette éducation (je trouve juste qu'ils ont été plus laxes avec mes soeurs). Il me semble normal que les parents décident et que les enfants s'exécutent. Il est évident que les enfants peuvent donner leur avis et que ce dernier doit parfois être pris en compte. Mais cela n'est que ponctuel. Pour les grandes décisions, les parents ont pouvoir de décision.
Ici la gamine de quatre ans fait sa loi. On mange ce qu'elle veut, quand elle veut, où elle veut. Impossible de lui dire "non", impossible de lui faire faire une activité. Elle est la reine. Même si je n'adhère pas du tout à cette façon de faire, ce comportement ne me posait pas de problèmes jusqu'à hier. Je ne suis pas chez moi, ce n'est pas ma fille et je ne suis là que pour quelques jours, donc ce ne sont pas mes oignons. Que s'est-il passé hier? La pire des choses qui me soient arrivées depuis que je suis aux US: il a fallu que j'emmène Camille à l'aquarium de Boston SEUL!!
Aller à l'aquarium signifie prendre le train 1h30, puis marcher 40mn (même cinéma pour le retour, mais dans l'autre sens). Ensuite, comme on avait consigne de rester à l'aquarium, il a fallu passer 4h30 dans l'
aquarium. Pour un adulte, je pense qu'une visite de 2h30 permet de voir tous les "tanks" et de lire toutes les informations. Ça laisse tout de même 2h de mou par rapport au programme prévu. L'insupportable dont je devais m'occuper a eu fait le tour du musée en 1h. Petite soustraction niveau CP: 4h30 - 1h = 3h30 à attendre!! Pour un enfant calme, c'est déjà long, mais pour une terreur qui a l'habitude que l'on exécute tous ses caprices, c'est infini! J'ai dû donc supporter cris, pleurs, coups et autres. Les visiteurs nous regardaient comme si je l'avais battue. Je n'étais pas super à l'aise! Quelle joie de finalement rentrer à la maison!
A part ça je ne regrette pas d'être à Boston. La ville est beaucoup moins grande q
ue Chicago. Il me semble aussi que c'est moins grand que Montréal. Le downtown est minuscule (tout proportion gardée avec la France of course), de même que les immeubles et l'activité qui y règne. Mais la ville est belle. J'aime particulièrement le pont sur la Charles River et la côte. Ca fait une succession de petits ports (là encore il faut relativiser avec ce que l'on connaît en France) où il est agréable de trouver un banc au soleil. Il y a en ce moment une vague de froid sur la région bostonienne, ce qui donne des températures plutôt froides (-24°C!!) mais sur un banc ensoleillé ça peut faire du 0°C, l'été quoi!
Demain il est censé faire beau et je dois retourner faire un tour dans le downtown. Je vous mettrai peut-être des photos en ligne. Pour le moment je vais aller promener (enfin peut-être) dans les "mountains" (hé ouais Hakim, je vais voir mes amis les
grizzlis). Je ne sais pas du tout ce que je vais trouver là. Si c'est bien, promis je vous mets un article!


C'est ce qu'ils ont de plus petit (juste 100 fois le Vallon des Auffes;-)



Boston Downtown... Il paraît que pour certains films à petits budget, ils tournent les scènes européenne à Boston. C'est tellement petit!


samedi 10 janvier 2009

Bilan Montréalais et bonjour Bostonian

Voilà, j'ai effectué mon dernier transfert avant le retour final sur Chicago en fin de semaine prochaine... Bref, le dernier voyage avant le prochain! Hier avec Jean-Francis, Emilie et trois autres Québécois à l'accent bien de chez eux ont a joué aux "Colons de Catane" (Monopoly version île déserte à coloniser) jusqu'à 3h00 du matin et ce matin il a fallu se lever à 6h00 pour encaisser 8 heures de car entre Montréal et Boston. Je ne vous décrirais pas l'état dans lequel je suis ce soir!... Non, honnêtement je ne suis pas si mal que ça... Je ne sais pas si c'est le champagne, le petit vin blanc d'Alsace ou le Baileys;-) Ce soir je suis donc à Boston et je peux vous faire un petit bilan de mon séjour à Montréal.
Je pense que pour un Français qui débarque à Montréal tout droit de France, à Montréal et au Québec en général, tout doit paraître immense et différent de l'hexagone. Mais pour les cas sociaux français de mon genre qui, qui arrivent du royaume de Burger King, Montréal et le Québec ont un petit goût de France pas désagréable. Il faut reconnaître que, comme ses voisines américaines, Montréal est une grande ville d'Amérique du Nord, avec son downtown et ses tours, ses rues commerçantes avec toujours plein de monde, ses food courts ouverts 7 jours sur 7 et où on trouve des mangeurs de hamburgers 24h sur 24h... Mais c'est aussi une ville qui ressemble à ses cousines Européennes; et plus particulièrement Françaises: les noms des rues sont français, les gens parlent français (même si c'est un peu difficile de les comprendre au début;-), il y a des restaurants qui ne vous servent pas que des hamburgers et qui ne sont pas ouverts jours et nuits... En plus de ça, j'ai trouvé que comparé à Chicago Montréal était plus à échelle humaine. Certes il y a des tours dans le centre ville, mais elles ne sont qu'une dizaine. Certes elles sont hautes, mais pas plus de 50 étages. Certes les rues du centre ville sont larges, mais pas autant que les rues de Chicago. Enfin, si on voit de temps en temps des pick up, on ne voit pas de limousines à Montréal et les voitures communes sont de taille raisonnable! Bref, il m'a semblé que le Québec était vriament à la croisé des chemins entre la France et les US, un vrai compromis entre l'ancien continent et le nouveau monde. Par contre je ne pense pas que je serais capable d'aller y vivre: il fait bien trop froid pour moi! Pousser la voiture pour aller au travail le matin, se geler les pieds pour aller faire ses courses, déneiger devant chez soi, passer 15 minutes à se fringuer pour enfiler les deux paires de chaussettes, le collant, le pantalons et les cinq épaisseurs d'en haut, très peu pour moi!
En fait, j'ai trouvé que le froid était un peu trop extrême. J'aime bien allé à la montagne et avoir froid une petite semaine dans l'année. Ca permet d'être content de rentrer chez soi et de bien savourer le climat marseillais. Mais avoir froid comme j'ai eu à Montréal c'est de la folie pure et dure! Ce soir il fait -8°C à Boston et je trouve qu'il fait bon. C'est vous dire!
D'un autre côté, je dois avouer que les températures sous-terraines (très inférieures à 0°C) permettent de faire tout un tas d'activités. Evidemment je suis allé faire un tour dans le centre ville de Montréal, j'ai fait la visite des fameuses galeries marchandes sous-terraires (cette fois-ci c'est pas à cause des températures parce qu'il y fait vraiment chaud, mais c'est pare qu'elles sont vraiment sous terre), j'ai fait la rue Sainte-Catherine dans sa longueur (c'est LA rue commerçante de Montréal), j'ai vu le stade olympique, j'ai mangé de la poutine, des beans et du sirop d'érable, comme le touriste commun, mais j'ai aussi fait d'autres trucs que si tu ne peux pas faire si tu ne connais pas un vrai Montréalais. Vous voulez savoir ce que sont que ces "trucs"?
Le premier c'est de la raquette. Jeudi on a passé notre journée sur les pentes du Mont-Royal à s'amuser comme deux petits fous dans les 30cm de poudreuse qui étaient tombés la veille. Sincèrement, les raquettes c'est de la balle. Ce qui est dommage c'est qu'il faut encore forcer pour descendre. Une paire de ski sur le sac serait la bienvenue!
Le second truc c'est la cascade de glace. Ca c'est un machin que 99% des Montréalais ne doivent pas connaître mais qui est vraiment énorme: il y a une cascade de glace d'une dizaine de mêtres en plein coeur de Montréal, au pied du Mont Royal. Je vous demanderais de ne pas trop ébruiter la chose parce que si la semaine prochaine les voies sont blindées Jean-Francis ne va pas être content! Je n'avais jamais fait de cascade de glace et mon baptême a eu lieu avec vu sur le downtown de Montréal. Si c'est pas la classe ça! Ce qui est moins la classe, c'est que cette cascade se trouve à côté du camus de l'université Mc Gill. Vous ne comprenez pas le pourquoi du comment? C'est très simple: pour grimper dans la glace il vous faut des crampons, des grosses chaussures, des mousquetons, des casques, des piolets, des dégaines, des baudriers, de la corde... Bref, un matos d'enfer. Vous vous retrouvez donc équipés comme pour de la haute montagne, en plein centre de la seconde plus grandes villes canadienne. Je vous jure que lorsque vous traversez des rues et un campus universitaires alors que vous êtes en mode expédition cascade de glace, vous passez bien pour un couillon. Je me demande d'ailleurs tojours comment ça se fait que l'on ne se soient pas fait ramasser par l'ambulance de l'hôpital psychatrique. Enfin, ce fut une belle expérience. Mais au fan de pied comme c'est dur la cascade de glace. Moi je pensais que t'arrivais avec tes crampons et tes piolets super affûtés. Tu les plantais où tu voulais et tac tac tac en trois coup t'étais en haut et l'affaire était pliée. Mais c'est pas ça du tout. Déjà t'arrive en bas, il fait tellement froid qu'au bout de 5 minutes tu ressemble plus à un saumons de chez Picard qu'à un grimpeur. Ensuite, plutôt que de planter ton piolet, la chose que tu parviens à faire c'est à casser la glace et à t'en foutre de partout. Quand finalement tu parviens à planter le droit, il faut faire le même cinéma pour le gauche. Et puis c'est rebelotte avec les pieds (attention de ne pas se foutre un coup de crampon dans le mollet). Un fois que tes quatre membres sont plantés il faut en défaire un pour monter. Mais là t'as tellement planté l'engin que t'as un mal fou à l'enlever. moralité, tu le plante moins la fois d'après, mais ça glisse et tu te retrouves esquiché dans ton baudrier et pendu au bout de ta corde comme un vulgaire saucisson (vous pouvez remercier Jean-Francis de m'avoir assurer sinon je ne serai plus là pour vous raconter des bêtises). Enfin, l'escalade de glace c'est tout une histoire. Si un gars peut se lever le matin et se dire "tiens, aujourd'hui j'irai bien faire de la raquette" il ne peut pas se dire "tiens, aujourd'hui j'irai bien faire de l'escalade de glace", ou plutôt s'il se dit ça une fois, il ne se le dira pas deux fois. C'est technique cette activité, c'est un truc de fou!
Voilà, je vous mets quelques photos pour que ceux qui ne parlent pas français (et les faignants) puissent comprendre. Je vous mets aussi en exclusivité une vidéo de la patinoire (interdiction formelle de se moquer). Et puis je vous dit bonne nuit parce que moi je vais au dodo!


Maître Jean-Francis, tout à fait rassuré (il a même pas mis son casque, bouhhh)


Jeune padawan Benoît, complètement crispé



jeudi 8 janvier 2009

Patinoire pour de vrai, hockey à la télé

Je vous demanderai d etre gentils avec moi et de ne pas etre trop tatillon sur les apostrophes et les accents parce que je suis alle a la patinoire et que je me suis casse la figure. Pas facile d ecrire a une main! Non, rassurez vous, c'est une blague. Enfin, une moitié de blague. Ce qui est vrai, c'est que je suis allé à la patinoire. Ce qui est faux c'est que je me suis cassé la figure, ou plutôt que je me suis fait mal (parce que je me suis tout de même pris une gamelle). Enfin, je me suis fait mal, mais pas à la patinoire. Vous comprendrez plus tard...
Tous les ans à Marseille ils mettent une patinoire sur la place aux huiles. Le problème c'est que les températures marseillaises hivernales ne sont pas assez froides pour maintenir l'eau sous forme de glace. En fait elles sont même trop douces pour les tuyaux situés sous la pellicule d'eau puissent faire effet. Bref, je ne suis jamais allé à la patinoire à Marseille. Surtout que je suis sur que j'y aurais retrouvé tous les clowns du collège et du lycée et je ne peux pas dire que ce soit une perspective qui m'enchante beaucoup. A Chicago il y a une patinoire sous le Bean (il me semble que je vous en ai déjà parlé). Mais elle est vraiment surpopulée. La densité de population sur ce bout de banquise artificielle doit être proche de celle de Pékin durant la période olympique. Concrètement vous ne pouvez pas patiner mais tout juste suivre la personne devant en priant pour ne pas lui rentrer dedans et de ne pas être percuté par le patineur de derrière. En plus de ça, les Chicagoans ne sont pas des patineurs émérites, croyez moi (je ne fais pas mieux, mais je viens de Marseille, donc ça compte pas;-). Bref, je ne suis jamais allé à la patinoire du Bean et je ne pense pas que j'irai. A Montréal il y 900 patinoires: artificielles et lacs gelés confondus. En gros, où que vous alliez dans la ville vous trouvez une patinoire. Il y en a tellement qu'elles ne sont jamais bondées. En plus de ça, comme l'hiver dure 5 mois et qu'il y a des surfaces glacées de partout dans la ville, les Montréalais sont de super bons patineu
rs. Je n'ai donc pas pu résister à l'invitation de mes hôtes et mercredi soir, par -15°C, nous sommes allés patiner sur le lac gelé qui se trouvent à 10mn de chez eux.
Le patin à glace c'est pareil que le roller tout en étant complétement différent. La chaussure monte moins haut, ce qui vous occasionne quelques belles frayeurs au début mais vous permet de faire pas mal de choses étant donné que vous bénéficiez d'une excellente mobilité. Les sensations sont aussi bien différentes du roller. Même si c'est le même geste, la lame sur la glace répond différemment que les roues sur le bitume. Un petit temps d'adaptation est nécessaire pour comprendre comment ça marche. Ensuite il n'y a plus qu'à se faire plaisir tout en étant prudent à cause des crevasses. Je me demande s'il y a des crevasses sur les patinoires artificielles. Sur les lacs gelés, que vous le vouliez ou non, la glace fait des plaques. Lorsque les températures restent sous 0°C, les plaques restent soudées entre elles, mais une cassure est bien visible à la surface. Ces trous sont de véritables pièges pour les patineurs. Si la lame de votre patin rentre à l'intérieur, cela vous bloque et vous fait chuter. Je peux en témoigner, j'en ai fait la désagréable expérience. Une belle gamelle qui m'a value les applaudissements de Jean-Francis et Emilie!
Bref, je m'en suis sorti avec les patins mais j'ai encore beaucoup de progrès à faire si je veux intégrer l'équipe des Canadiens (c'est le nom de l'équipe de hockey de Montréal). Comme je n'avais jamais vu un match de hockey, nous avons remédié à cela et nous sommes allés voir les Canadiens de Montréal contre les Maple Leaf de Toronto. Une place à la patinoire coûte dans les 150$ canadien, donc on est allé voir ça à la télé, chez Patrick. Patrick c'est un collègue de Jean-Francis qui fait lui aussi dans le génie civil. Il a fait du h
ockey à un bon niveau lorsqu'il était plus jeune et c'est donc un spécialiste de la chose. Pendant le match, le palet (la rondelle comme ils disent ici) va tellement vite que j'avais de la peine à la voir. Patrick lui voit tout, tout le temps et de partout. "Hé, il y a un joueur de plus sur la patinoire!!". Un millième de seconde après l'arbitre siffle, il y a eu, pendant une seconde un joueur de plus des Maple Leaf sur la glace (un changement de joueur raté). Patrick l'avait vu! "Ho, il y en a deux qui se battent à droite!". Moi je ne vois rien. Et puis la caméra change d'angle et il y a en effet deux gars qui sont en train de se cogner. J'interroge Patrick; comment a-t-il pu voir ce qui n'est pas sur l'écran?! Il a vu passé un gant sur la glace, et les joueurs enlèvent leurs gants pour se bastonner... Et c'est comme ça pendant l'heure et demi que dure la partie (c'est 3 fois 20mn, mais avec les bastons, les arrêts de jeu, les pubs, les temps morts et tout et tout ça donne un match de 3 heures). La difficulté majeure est de comprendre Patrick parce qu'il a un accent Québécois du tonnerre. Inimaginable! "Cht'as tu pas vu qu'chte gouant quouié possé dvant l'cam?"... Euh, tu peux répéter la question en français s'il te plaît ;-)
Enfin, ce que j'ai retenu c'est que le hockey était un sport de contact avant tout. Plus d'une fois les joueurs ne cherchent pas à prendre le palet mais à écraser leur adversaire contre la rembarde. Lorsque cela ne suffit pas, ils enlèvent les gants et se tapent dessus, technique qui est autorisée à moitié (après il sont punis 10mn... Au piquet!). Ce n'est définitivement pas un sport pour moi! De toute façon, aller voir un match de hockey chez Patrick est un sport en lui-même!

Aller chez Patrick veut dire prendre la voiture. Après une chute de neige de 30cm, la voiture est complètement ensevelie. Il faut donc déneiger. Ensuite il y a de la glace, donc ça patine. Bref, si vous voulez faire le malin et sortir sans déneiger vous vous mettez dans la cagade tout seul. Hier on est resté 45mn à pousser la voiture en avant, en arrière, re avant, avant toujours, arrière... Pas moyen de sortir. Le pire dans cette histoire c'est que je me suis déboité l'épaule gauche (c'est pas une blague cette fois-ci). Mais elle a été sympa parce qu'elle est tout de suite rerentrée dans sa cavité. Un petit ClacClac douloureux et impressionnant, mais apparemment pas trop grave. Vraiment, tout est extrême ici: il fait très foird, les immeubles sont très grands... Et prendre la voiture est très dangereux!



Le stade olympique des jeux de 1976


mercredi 7 janvier 2009

Le Mont Royal

Le super site météorologique canadien meteomedia la prévoyait, je l'attendais et bien elle est arrivée. Elle, c'est la tempête de neige sur Montréal. Ce matin en me levant j'ai vu que tout était bien blanc dans la rue. Pour le moment il n'y a pas une grosse couche et ça ne floconne pas violent, mais d'après les prévisions les chutes de neige devraient se poursuivre sur deux jours et avec les basses températures, ça devrait faire un beau manteau blanc. J'ai vu quelques photos de Marseille (impressionnantes), hé bien je dirais qu'ici c'est la même chose avec la seule différence qu'il y a déjà dessous une couche de 30cm, que le sol est gelé, que les températures varient entre -5°C et -30°C et que ce petit cinéma va durer jusque fin mars. Lorsqu'il faut aller travailler, faire les courses et tout et tout, c'est pas facile. Mais lorsque l'on est là en touriste, je dirais que ce n'est pas déplaisant, surtout lorsqu'on peut aller se promener au Mont Royal.
J'ai passé tout mon premier semestre à la ville (même s'il y a des parcs à Chicago, c'est tout de même la ville). Ensuite je suis allé 10 jours à la plage à Miami... Mais c'est resté béton, asphalte et feux rouges. Les deux semaines passées à sillonner C
hicago avec ma mère et mes soeurs puis avec Jean-Francis et Emilie s'inscrivent dans cette lignée citadine. A Montréal il y a plein de musées, places, bâtiments et autres lieux cultureux à visiter. Le problème c'est que je sature de la ville. Heureusement il y a à Montréal une colline au milieu de la ville: le Mont Royal. Vous me direz, comme Fourvière à Lyon, Notre-Dame de la Garde à Marseille ou Montmartre à Paris. Je vous répondrai que c'est complètement différent. Tout d'abord le Mont Royal est complètement dépourvu d'habitations et se présente sous la forme d'une butte boisée. Ensuite c'est à l'échelle américaine, c'est à dire très très grand. Résultat, en vous promenant vous avez l'impression d'être à la montagne. Il y a certes toujours un ronronnement qui vous rappelle que la ville n'est pas loin, mais c'est la même chose lorsque vous êtes au ski dans une grande station avec les remontées mécaniques.
Sur le Mont Royal il y a des pistes de raquettes, des pistes de ski de fond, des cascades de glace, des gens qui c
ourent, des gens qui marchent, des enfants qui font de la luge, des enfants qui font des batailles de boules de neige, des gens qui font du patin, des écureuils qui se battent pour quelques graines tombées de l'assiette des oiseaux, des chiens qui courent dans la neige... Bref, c'est pas la ville. Au sommet du Mont Royal il y a une croix (comme au sommet des sommets alpins) et sous la croix il y a ce qu'ils appellent le chalet. C'est une énorme bâtisse où l'on peut se réchauffer, prendre un café, aller aux toilettes, un refuge alpin à échelle américaine. Le meilleur au chalet c'est qu'il y a des banc extérieur contre la façade sud, face à la ville. Si le temps est ensoleillé vous pouvez vous asseoir là, quitter tout votre attirail, et contempler la ville depuis votre banc. Vous vous doutez donc que c'est un endroit qui me plaît. Je suis déjà monté deux fois au sommet. Une fois de nuit (cf photo de l'article précédent) et une fois de jour, hier, avec le soleil.
Aujourd'hui c'est la tempête de neige, donc pas de Mont Royal, mais quelques boutiques... Retour à la ville!


Ca c'est des vacances!


Mont Royal


lundi 5 janvier 2009

Montréal


Lorsque j'étais petit j'habitais à Marseille. Et je trouvais qu'il faisait froid l'hiver. Et puis à 18 ans je suis monté à Lyon pour poursuivre mes études. Et je trouvais qu'il faisait très froid dans la capitale des Gaules. Cette année je suis parti à Chicago et j'ai compris que Lyon c'était de la piquette. A Chicago il fait extrêmement froid. En fait il fait tellement froid que je me demandais si c'était possible d'avoir plus froid que ça. Mais j'ai maintenant la réponse à ma question: oui. En effet, depuis deux jours je suis à Montréal... Et je me pèle grave! Il fait plus qu'extrêmement froid. Je ne sais en fait même pas s'il existe un adjectif assez fort pour qualifier les températures du Québec.
A Chicago ça pique le bout du nez et ça vous le rend tout rouge, ça vous glace la lèvre inférieure et ça vous empêche de parler, ça vous gèle les orteils... Mais après quelques minutes passées au chaud vous retrouvez toute votre sensibilité. A Montréal Vous vous retrouvez très rapidement avec tout le nez glacé, à tel point que vous ne sentez même plus s'il coule ou pas. Résultat, un petit moment d'inattention et deux superbes stalactites viennent vous décorer le pif. Pour contrer ça certains mettent un cache cou et respire à travers. Le problème reste qu'avec les basses températures la vapeur créée par la respiration condense et vous vous retrouvez avec un belle plaque de glace devant la bouche. Au niveau des pieds, ce ne sont pas les orteils seuls qui gèlent mais l'ensemble du pied. Lorsque vous rentrez quelque part pour vous réchauffer il vous faut donc quitter les chaussures pour retrouver un semblant de sensibilité, petite manipulation qui vous prendra plus quelques minutes. En ce qui concerne la figure, le froid est tel qu'il vous paralyse la bouche. Impossible d'articuler quoique ce soit avant 30mn!
Bref, je ne suis là que depuis deux jours, mais j'ai déjà expérimenté le froid et je peux vous dire qu'il ne fait en fait pas si froid à Chicago et que l'hiver lyonnais est vraiment doux. Quant au climat marseillais, je crois qu'il peut être qu
alifié de printanier!
Voilà, je vous poste un article plus détaillé sur la ville de Montréal dans quelques jours. Donnez moi juste un peu de temps pour visiter et m'acclimater.




A Montréal, il y a 900 patinoires (ce n'est pas une faute de frappe)... La plupart étant sur des lacs, comme celle de la photo. La patinoire du Bean ferait presque pitié!


vendredi 2 janvier 2009

L'usine

Alors hier je vous mettais un message incendiaire sur la Cheesecake Factory et je me promettais intérieurement de ne pas retourner de si tôt dans un resto ricain où on te sert une part que même un ogre affamé ne pourrait pas finir. Hé bien c'est raté! Ce midi, Jean-Francis et Emilie ont voulu aller manger une deep dish pizza (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, je vous renvoie à un article publié il y a quelques semaines sur ce sujet). On parle de cette fameuse pizza dans tous les guides touristiques et il paraît que c'est une spécialité de la Windy City. Il est donc tout à fait normal que mes Canadiens aient eu envie d'aller y faire un tour.
J'étais déjà allé deux fois manger une deep dish pizza. Deux fois, dans deux pizzerias différentes. Aujourd'hui était ma troisième fois... Et c'était dans une troisième pizzeria. Je deviens un expert de la chose;-) Pour être honnête avec vous, je ne sais pas si ma première expérience de la deep dish pizza est complètement objective étant donné que ce fut mon premier repas aux US, im
médiatement après être sorti de l'avion. Entre la fatigue, les repas du vol, le dépaysement, le stress de l'arrivée... Mais de ce que je me souviens ce n'était pas trop mauvais, juste très copieux. Une part et vous êtes "done" comme ils disent ici. La seconde fois c'était avec mon pote Expo. On était allé à la pizzeria qui est donnée dans les guides comme l'inventrice de la chose. Le resto était tout petit, avec une file d'attente aussi longue que ce que la pizza est grosse. Cette deep dish était très très huileuse. La pâte était très épaisse (ce qui est normal dans une deep dish), mais le truc c'est qu'elle était imbibée d'huile et je ne suis pas certain que ce soit dans la recette de base... Ou alors si ça l'est ce n'est pas très ragoûtant. Bref, si vous additionnez la pâte huileuse, la couche de fromage de 1,5 centimètres et la sauce tomate salée et poivrée, vous arrivez à la conclusion qu'il est impossible de manger plus d'une part. Il est certain que cette Uno's Pizza ne gagne pas le césar de la meilleure deep dish!
Mais dans toutes les deep dish pizzeria que j'ai visitées jusqu'à présent, celle qui remporte la palme du plus mauvais accueil est sans aucun doute celle d'aujourd'hui. C'est dommage parce que la pizza en elle-même n'était vraiment pas mauvaise. Peut-être un peu épicée, mais tout à fait mangeable: une pâte épaisse rapellant du pain, une sauce tomate avec quelques épices, une couche de fromage pas trop étouffe chrétien... C'était pas mal du tout (même si ça ne vaut pas un bon petit restaurant marseillais;-) un peu de chauvinisme n'a jamais fait de mal). En revanche, l'accueil était déplorable. Si vous venez à Chicago et que vous voulez tester la deep dish pizza (vous DEVEZ la tester) n'allez pas à Giordano's Pizza dans Rush Street, sauf si vous aimez les accueils merdiques et les usines à faire des sous.
Je vous fais un petit topo de la chose. Lorsque vous arrivez devant la porte d'entrée de la pizzeria il y a une
file d'une vingtaine de personnes qui attendent dehors (dans le froid si c'est l'hiver). Jusque là rien d'anormal, savourer une deep dish pizza passe dans un premier temps par de l'attente. Mais tout à coup une grosse voix de plus désagréable résonne dans des hauts parleurs situés tout autour du bâtiment "Leila party of four". _"?!?? Qué que quoi, qui me parle". Si vous n'êtes pas use to the american system, cela peut vous paraître étonnant. En fait c'est juste que l'on appelle un groupe de quatre personnes qui se sont désignés comme Leila. L'étape suivante consiste à rentrer dans la machine à faire des deep dish. Ben oui, si vous voulez que l'on vous appelle, il faut que vous passiez commande, et pour cela il faut pénétrer dans le resto. A coup de "excuse me, pardon, pardon, sorry" vous atteignez finalement le comptoir. Si vous êtes malchanceux vous êtes à l'endroit où l'on demande les ingrédients pour la pizza et le gars en faction vous renvoie vers le bon guicher. Si vous êtes chanceux vous atterrissez à l'accueil. Mais plutôt qu'un accueil, vous vous entendez gueuler (oui oui, gueuler, pas dire, gueuler) "hey you, move out, your are on the way of the waiters!!". _"Hé ho mec, du calme hein, je suis client et je viens pour manger une pizza alors molo STP". Finalement vous lui expliquez que vous voulez man... "How many people?!", _"Houla, c'est bon, déstresse mec!". Pour être sûr de votre coup vous lui montrez le chiffre avec les mains (ne venez pas à plus de 10 parce que ça risque d'être sport pour vous) et vous lui épelez votre nom. Là encore il faut faire vachement gaffe parce que votre nom est français et la façon dont les américains le prononcent est complètement différente de ce dont vous avez l'habitude. Je pense sincèrement que le mieux est de leur épeler le nom et de leur demander comment est-ce qu'ils le prononcent, c'est plus sûr. Bref, une fois que vous avez passé votre commande (nombre de personnes, nom à appeler, ingrédients sur la pizza) il vous reste à patienter près de 1h15 si vous êtes venus à l'heure pointe (même si les Américains mangent tout le temps, il y a plus de monde entre 12h et 13h30. Aujourd'hui nous nous sommes pointés à 13h30... et nous sommes sortis à 16h. Pendant l'attente il faut faire super attention à ne pas dépasser la ligne de démarcation qui marque le passage entre l'espace attente et l'espace restauration. Sans ça vous vous faites incendier par la grâcieuse voix qui appellent les clients, la même que celle qui vous a dit que vous empêchiez les serveurs de faire leur boulot.
Ensuite il faut être super attentif aux noms et "party" qu'ils appellent. Je vous le répète, le mieux est de donner un nom facile, ou alors de leur demander comment il prononce le nom que vous avez donné. Aujourd'hui, c'est Jean-Francis qui a donné son nom de famille, Joly. C'est pas très compliqué tout de même. Hé bien vous me croirez si vous le voulez, nous n'avons pas compris lorsqu'ils nous ont appelé. Au bout d'un certain temps Jean-Francis est allé aux nouvelles, certaines personnes arrivées après nous étant pa
ssées à table. Il a eu de la chance, il n'est pas tombé sur le fou à la voix de mort. La dame lui a dit que l'on avait été appelé depuis 20mn... On aurait dû lui demander comment est-ce qu'ils avaient dit Joly. Je pense que l'on se serait bien marrés. En fin de compte nous avons pu être servis et nous avons mangé chacun 2 "pointes" ("part" en Québécois). Même si la pâte n'était pas huileuse, ce n'est pas possible d'avaler plus de deux parts de ce machin.
Nous étions en train de nous préparer mentalement pour retourner dans le grand froid lorsque nous avons vu un gars se ramener pour embarquer notre note, nos serviettes, nos verres... On a compris qu'il était temps de libérer la place. C'est vrai que bien qu'il soit 16h il y avait encore des gens qui faisaient la queue. Mais tout de même, je trouve qu'il pourrait laisser le temps à leurs clients de reprendre leurs esprits après l'effort qu'ils viennent de fournir pour avaler leurs parts de deep dish. Enfin, nous nous sommes levés tous les trois et nous avons commencé à nous équiper. Cache cou, écharpe, cache oreilles, bonnet, manteau, gants... Même en se dépêchant ça prend du temps! Contrairement à nos voisins, nous n'avons pas été priés de nous dépêcher pour nous équiper. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve que c'est complètement déplacé de dire à des clients qui s'en vont de se manier parce que la table est mise et que de nouveaux consommateurs arrivent. Je trouve que ça fait usine!
Je pense que c'est comme ça que le personnel de Giordano's Pizza est conditionné: "Vous êtes ici pour vendre des deep dish, mais surtout pour tirer le maximum du consommateur, que nous désignerons par le terme codé "produit". Le produit arrive devant la porte. Il entre pour passer sa commande. Si le temps excède 10 secondes, on engueule. Si cela ne fait aucun effet on passe au suivant. Ensuite le produit est stocké dans une salle adjacente à la salle de consommation. Cette salle d'attente est équipée d'un bar pour permettre au produit de commencer à mûrir: bière, soda, vin, champagne... Il faut que le produit commence à rapporter. Si le produit ne se dirige pas vers cet espace et reste au milieu, il ne sert à rien et donc on l'engueule. Ensuite le produit est appelé pour être dirigé ver
s le lieu d'exploitation proprement dit. Si le produit n'arrive pas dans les 20 secondes on refait un appel. Au bout de trois appels on considère que le produit est périmé et on passe au suivant. Une fois le produit en place, on lui sert sa deep dish pizza le plus rapidement possible en lui proposant entrées, sides, boissons et autres. Si le produit est intéressant, occupez vous en en priorité, sinon we do not care. Une fois que le produit est arrivé à maturation, extrayez-en délicatement le fric. Une fois le butin récupéré, le produit est complètement inutile et doit être jeté le plus rapidement possible afin de libérer la place d'exploitation pour le suivant."
Vous aurez compris que je n'ai pas été convaincu par le service de Giordano's Pizza.
Il est tout de même aussi vrai je dois aussi peut-être faire mon méa culpa. Voilà bientôt deux semaines que je passe toutes mes journées à tourner dans les rues de la villes, à aller de place en place, de famous food places en famous food places... Et je commence à en avoir marre de chez marre. Je ne veux plus entendre parler de Cheesecake Factory, de Hancock Tower, de Deep Dish Pizza, de Bean... Fini! Demain, c'est direction Montréal. 14 heures de route pour arriver dans le très grand froid. Apparemment les températures ne rigolent pas là-bas! Je vous tiens au courant de mes aventures. J'espère que ce sera un peu plus orienté nature parce que je commence à saturer de buildings, touristes, taxis et tout ce genre de choses!


Et encore, là vous ne voyez pas toute la foule qui est massée sur la partie gauche (admirez tout de même la carrure de la dame en vert... Ça c'est un gros produit!)

PS: ce qui est pareil dans toutes les pizzerias c'est la toile cirée à carreaux rouges et blancs

jeudi 1 janvier 2009

Pipi Niou Ir et Bonne Santé

En ce moment c'est speed, pas le temps de mettre un article en ligne. Je n'avais pas encore raccompagné ma mère et mes sœurs à l'aéroport que Jean-Francis et Emilie, mes copains de Montréal étaient déjà arrivés à Chicago. Heureusement ce sont des débrouillards et ils se sont promenés dans la ville et ont fait leurs petites emplettes seul en attendant que je revienne de O'Hare.
Durant toute la semain dernière j'ai parcouru la ville de long en large pour faire le guide à ma famille et jusqu'au 3 janvier je suis reparti pour un tour avec mes Québécois. La différence avec ma mère et mes soeurs, c'est Jean-Francis et Emilie sont venus en voiture et durant les 14 heures de route qui séparent Montréal de Chicago Emilie a épluché les guides touristiques. Elle sait donc quels coins aller visiter, mais elle connaît aussi tout un tas de trucs sur l'histoire de Chicago, des rues, d
es bâtiments. Bref, je les guide dans la ville et elle nous fait les commentaires. J'en apprends énormément.
Mais le truc que j'ai appris il n'y a pas longtemps et que j'ai encore du mal à réaliser c'est que nous sommes passés en 2009. Je vous ai déjà dit que j'avais du mal à comprendre que j'étais à Chicago, pour un an, en tant qu'étudiant d'échange... Mais s'il faut en plus que j'assimile que nous sommes en 2009! Pour moi, je suis arrivé à Chicago et le temps s'est arrêté... Certes il faisait chaud et maintenant il fait froid, je comprenais rien à l'anglais, maintenant je me débrouille, j'étais perdu dans Chicago, maintenant je me repère sans problèmes... Mais je n'ai pas l'impression d'avoir passer beaucoup de temps dans la Windy City et je ne me rends pas compte que j'aurai prochainement fait plus de la moitié de mon séjour aux US. Enfin, le fait de l'écrire sur le blog me le fait réaliser: nous sommes en 2009, il ne me reste plus que 2 semaines de vacances, un semestre et quelques semaines avant de revenir en France. Bon sang de bon sang que le temps passe vite!
Hier nous nous sommes promenés toute la journée dans le grand froid (il faisait -20°C) et le soir nous sommes tout juste sortis pour aller voir le feu d'artifice de 20h15 avant de rentrer en courant à l'appartement pour s'enfiler un petit repas sympa. Même si on était bien mort, on a résisté tant bien que mal jusqu'à minuit pour se souhaiter bonne année... et bonne nuit!
Ce matin les rues de Chicago étaient bien désertes. Il semble que dans la rubrique des choses communes à tous les humains, les lendemains de fêtes difficiles aient une bonne place. Cette après-midi il y avait plus d'animation. Ce qui est sûr c'est que la Cheesecake Factory est moins bondée un 1er janvier qu'un 27 décembre. Vous l'aurez compris, j'y suis retourné avec Jean-Francis et Emilie. La différence avec la visite effectuée en compagnie de ma mère et de mes soeurs, c'est que cette fois-ci j'ai dû
ingurgiter un hamburger TOUT SEUL!! J'avais prévu de goûter le cheesecake "Chocolate and Coconut" pour le dessert, mais j'ai eu tant de mal à finir mon burger que je n'ai pas pris de dessert... Et que je ne sais même pas si je vais manger ce soir tellement j'ai l'impression que je vais exploser. Je me demande si je ne vais pas envoyer un courrier au Guide du Routard pour leur dire de signaler à leurs lecteurs qu'il faut toujours aller à la Cheesecake Factory avec quelqu'un avec qui on peut partager son burger sous peine de faire une overdose de sandwich américain.
Je vous redonnerai des nouvelles dès que possible, mais je peux vous certifier que je ne vous reparlerai pas de si tôt de la Cheese machin (tenez, même le nom m'écoeure).
Sur ces bonnes paroles, j'espère que vous n'avez pas trop bu et pas trop mangé pour le réveillon. Ce serait vraiment dommage de commencer 2009 avec une crise de foie. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année, une bonne santé et tous mes voeux de bonheur pour 2009!! (et restez fidèles au blog;-)



Alors ça, je ne sais pas trop ce que c'est, mais je vous promets que je vais me renseigner et que je vous mettrai un article sur le blog. Il y a un magasin à Chicago qui s'appelle "American Girl Place" et dans la rue on voit plein de gamines avec des poupées et des sacs American Girl Place. Aujourd'hui, Emilie et Jean-Francis ont voulu rentrer là-dedans, donc je les ai accompagnés. On s'est retrouvé au pays de Barbie et consoeurs. Tout est rose, tout est beau et il n'y a que des fillettes et des mamans. J'ai pris une photo pour immortaliser le truc, mais je vous promets que je "vous reviendrai" comme disent les Québécois.