Un an d'échange à l'Illinois Institute of Technology of Chicago, ou lorsque le petit marseillais se rend au pays de l'oncle Sam et de Burger King... Au fan de pied il est pas fada ce minot?! Peuchère, à aller tchatcher avec les Ricains pendant un an, il va nous revenir complètement chèvre. Enfin, lui au moins il se cague pas!

jeudi 26 mars 2009

Bulls et Big


En France on a une BD qui s'appelle Boule et Bill. Aux US les BD, les "comics" comme ils disent, ne sont pas très courantes. Il semble que la culture BD soit quelque chose de bien européen. Ils ne connaissent pas Tintin, pas Lucky Luke (ça se passe chez eux pourtant!!), pas Yakary (lui aussi il habite aux US!) et saperlipopette ils ne connaissent pas les Schtroumpfs! Bref, impossible de tenir une conversation BD avec un Ricain. En revanche ils ont le championnat NBA et les Mc Donald. Donc pas de Boule et Bill, mais des Bulls et Big (comprendre Bog Mac).
Voilà, comme mes mid terms sont passés et que je savais que je n'aurais pas trop envie de
bosser ce soir, j'ai acheter un billet pour aller voir jouer les Chicago Bulls. Il me semblait que passer un an à Chicago sans aller voir jouer les Bulls, c'était un peu comme... Passer un an à Marseille sans aller voir jouer l'OM! (Pour info, depuis 23 que j'habite Marseille je ne suis allé voir qu'un seul match;-). Mais je ne serais pas 23 ans à Chicago, enfin, j ene le pense pas. Donc ce soir je suis allé au United Center pour voir les joueurs au maillot floqué à la tête de taureau. Je ne regrette pas. Plus qu'un simple match de basket, un match de NBA est un véritable show, un peu à la façon du Super Bowl. Le temps de jeu est de 4 fois 12 minutes (soit moins d'une heure), mais vous rester dans les gradins pendant près de 3heures. Pourquoi? Parce qu'il ya beaucoup d'arrêt de jeu et que durant chaque temps mort et entre chaque quart temps vous avez droit à un show: dance, musique, démonstration... Sans oublier les cheer leaders (pompom girls).
Mais en ce qui concerne les cheer leaders, j'ai trouvé ça un peu décevant. On ne les voit pas souvent. Elles sont plus souvent assises sur le bord du terrain qu'en train de danser. Remarquer, à l'origine on achète
un ticket pour un match de basket, pas pour un show girls. Pour ce qui est des show proposés, cela dépend de vos goûts. Aujourd'hui c'était un thème "spanish culture". Donc si vous aimiez les danses espagnoles et mexicaines, ça allait. Si vous n'aimiez pas ça vous n'aviez qu'à prendre votre mal en patience et essayer d'entre apercevoir les pompom girls. Lorsque vous êtes joueurs, on ne vous demande pas d'aimer les animations ou les pompom girls, mais juste de patienter calmement sur le bord du terrain pendant que les autres font leur petit numéro. Ca ne doit pas être évident. Des fois ils doivent se demander: "est-ce que les gens viennent pour nous voir jouer, ou pour voir ces débilités? Sommes-nous les stars ou sont-ce ces rigolos?"
Dans toutes les animations, ce que préfère, ce sont les mascottes. Il y en a 2 ou 3 qui se trimbale sur les bords du terrain en faisant des âneries plus grosses que leur tête (et les mascotte ont de grosses têtes de Bulls). Ca m'éclate. J'aimerais bien être là-dedans! Vous pouvez faire toutes les bêtises que vous voulez (tant que ça reste gentil) étant donné que vous êtes payés pour ça. Allez faire un "big five" avec Dwayne Wade. Titillez Joachim Noah. Piquez la chaise à un col blanc du premier rang... C'est
certain qu je m'amuserais comme un petit fou. Je m'amuse déjà tellement rien qu'à les regarder! Je peux vous certifier que si un jour je reprends une activité volleyballistique en compétition, je choisirais un club avec une mascotte qui court dans tous les sens.
Le United Center est un gymnase immense. Ce soir on était 22000 spectateurs. Je pense que la capacité maximum est de 25000 places. Ca fait du monde. Lorsque les chauffeurs de salle demandent de faire du bruit et que tout le monde se met à gueuler comme un putois vos tympans prennent très très cher. Pendu en plein milieu de la salle se trouve un écran géant. C'est assez embêtant parce que vous ne savez pas où donner de l'oeil. Quelque soit la place à laquelle on se trouve on voit le terrain et les joueurs. L'écran n'est utile que pour les ralentis. Le problème c'est que pendant que vous contemplez le super drop de l'action précédente, le jeu continu sur le terrain et vous en ratez la moitié. En fait je crois que l'écran est tout juste bon à vous bombarder des pubs pendant les trois heures que vous êtes esquiché entre votre voisin de droite, celui de gauche, votre dossier et le dossier du spectateur assis devant vous. Je vous garantis qu'après un match de NBA en tant que spectateur vous avez autant, sinon plus, de courbatures que les joueurs (plus que les remplaç
ants, ça c'est sûr!).
Voilà, vous avez le compte-rendu de ma soirée. Un lecteur attentif va donc me demander "mais
quel rapport avec le Big Mac?" Très bonne question Monsieur, s'il vous reste un peu de cirage vous pourrez me faire mes pompes. Lors de mes premiers articles je vous disais que tout était payant aux US. Je maintiens cette opinion, mais avec quelques nuances. En effet, après 7 mois passés sur le sol américain j'ai trouvé des choses gratuites... Vous noterez que j'ai dit "gratuite" et non pas "pas payantes" (oui, je pense qu'il y a une différence entre ces deux façons de voir les choses". Ici si vous voulez motiver et attirer les gens vous faîtes une animation et vous ajouter "free food". Que l'activité proposée soit un ramassage d'ordures, un cours de tricot ou un match de foot US, les gens viendront. Je vous dirais même que certains viendront sans savoir de quoi il est question, mais juste parce qu'ils savent qu'ils trouveront de la bouffe. L'ASCE (American Society of Civil Engineers) fait des réunions régulièrement et à chaque fois la personne qui fait l'annonce durant notre cours spécifie "et aujourd'hui on aura des suchis et des cookies, donc venez nombreux". Ca fait sérieux tiens! Pour les Bulls c'est la même recette. Pour que les gens fassent du bruit durant le "money time" (lorsque tous les points deviennent très chers, vers la fin du match" on vous donnent un coupon à l'entrée où c'est noté "si les Bulls gagnent en marquant plus de 100 points, vous avez un Big Mac gratos". Moralité, lorsque les Bulls approchent les 90 et sont en tête, tout le monde se met à hurler. Sans aucun doute que certains veulent que les Bulls gagnent, mais beaucoup veulent juste le Big Mac. A vrai dire ils ont raison: un Big Mac va leur remplir l'estomac alors qu'une victoire des Bulls ne va pas changer leur vie. Les Américains seraient-ils terre à terre à ce point?

Ah oui, avec tout ça je ne vous ai même pas dit contre qui les Bulls jouaient: Miami Heat! Et ils ont gagné en scorant plus de 100 points. J'ai deux jours pour aller dans un Mc Do récupérer mon Big Mac... Vais-je le faire? Je vous dirai ça!



Course de Bulls. Si le numéro 2 gagne vous avez un café gratuit chez Dunkin Donuts. Criez!!

La Sears avec une luminosité superbe (à mon goût)


samedi 21 mars 2009

Finies les vacances... Vivement les prochaines



Ah, enfin un article! Après plus d'une semaine de silence ça fait du bien de pouvoir écrire un petit peu. La raison pour laquelle je ne vous ai pas donné de nouvelles est très simple: j'étais en vacances. Cela signifie d'une part que j'étais très occupé, mais aussi que je n'avais pas mon PC avec moi. Pas facile de mettre un message sur le blog dans des conditions pareilles.

Si je n'avais pas emporté mon ordi avec moi, ce n'est pas parce que je partais randonner ou alors que j'allais séjourner dans un endroit sans électricité, mais c'est parce que je voulais v
oyager léger afin de ne pas avoir à enregistrer mes bagages. L'enregistrement des bagages à plusieurs inconvénients. Premièrement il faut faire la queue. Deuxièmement on n'est pas sûr de récupérer sa valise à l'arrivée (sue un vol Marseille Paris vous pouvez vous entendre dire que votre bien est parti pour Bordeaux, je vous assure que c'est vrai, c'est arrivé à Mathilde). Enfin, spécial compagnie américaine, il vous en coûte 15$ pour mettre votre bagage en soute. Bref, il me semblait moins stressant et plus économique de ne pas avoir à faire le "check in". Je suis donc parti pour un semaine avec un petit sac à dos... Et sans ordinateur. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Pour continuer sur ma lancée "check in" avant de vous donner un avant goût de mes vacances, j'aimerais vous dire que je ne suis pas le seul à avoir fait le choix de voyager seulement avec un bagage à main. Par contre je dois être un des rares à avoir choisi l'option "voyage léger". En effet, si les gens ne mettent pas leurs bagages en soute, ils ne réduisent pas pour autant le volume! Résultats des courses: vous vous retrouvez avec un volume incroyable dans la cabine. L'espace réservé aux bagages n'est pas suffisant et vous vous retrouvez avec des trucs de partout et dans tous les sens... Comme ils disent ici "it's sucks".

Bon, pour vous raconter rapidement ma semaine, j'ai pris l'avion samedi dernier à 10h. Après deux petites heures de vol je suis arrivé à Philadelphia. Vu depuis le ciel Philadelphia ressemble à un petit champignon entouré de fumée d'usines... Pas terrible. Vu depuis la terre ça fait petit (toute proportion gardée), presque européen. Il y a bien sûr quelques tours dignes de ce nom, mais elles ne sont pas très nombreuses et les rues deviennent rapidement dégagées. Je n'ai pas fait la queue pour voir la cloche de la liberté "en vrai". Il y a en avait peut-être pour 1h30! Je me suis contenté de lui faire un signe de la main depuis l'extérieur. Je ne suis pas non plus allé gravir les marches du Art Museum (je ne voulais pas rendre Rocky ridicule). Qu'est-ce que j'ai donc fait à Phillie? et bien "just walking around" avec Brian, Colleen et leur fils Andrew. "Walking around" ça veut dire parcourir les rues de la ville et s'imprégnier de l'ambiance générale. Pas de spots touristiques, juste avoir une aperçue de la "véritable" Philadelphia.

Le plus incroyable dans tout cela, c'est que j'ai croisé quelqu'un que je connaissais: un Français, un Insalien: Mickaël! Vous vous souvenez sûrement de Mickaël, qui était venu me chercher à l'aéroport lors de mon arrivée en août dernier et m'avait hébergé chez lui. Hé bien nous nous sommes croisés à Philadelphie, sans que rien n'est était programmé et sans même s'être dit que nous allions à Phillie. Incroyable.

Cette courte visite de Philadelphia a été suivie d'une semaine à Perkasie, petite ville de 9000 habitants à 55km au nord de Phillie. Pas de grands buildings et de grands magasins, pas de touristes et
de cols blancs, pas de feus rouges et de policiers, pas de taxis et de musées... Mais des petites routes et des grands champs... Parfait pour faire du vélo. Pas besoin que j'aille plus loin, je suppose que vous avez compris que ma semaine a été une longue partie ed manivelle avec Brian. Pas de grandes sorties, mais avec une moyenne journalière de 30 miles, on peut dire que l'on s'est fait plaisir.
Dimanche: nuageux et frisquet. Lundi, nuageux et correcte. Mardi, ensoleillé et bon. Jeudi pl
uvieux et froid. Vendredi, neigeux et froid (ouais, vendredi on n'a pas rigolé et on était bien content de rentré à la maison). Et mercredi alors? Mercredi c'était très beau et très chaud et on est allé à New York.
Oui, oui, mesdames et messieurs vous n'avez pas la berlue, New York City, ou plutôt New York Busy. Mes parents et mes collègues m'avaient prévenus: "tu verras, New York est incroyable", "il n'y a rien comme New York"... Bla bla bla. Et bien ce n'était pas du pipo! Je ne suis resté que quelques heures dans la Big Apple, mais j'ai compris ce que c'était... Et je peux vous certifier que j'y retournerais pour une visite plus complète (pas cette foic-ci, mais j'y retournerais!). Vu depuis Staten Island, où on a garé le van, la ville paraît immense. Mais lorsque le ferry se rapproche de Manhattan, ce n'est pas immense c'est... c'est... euh... très beaucoup immense. Incroyable. La skyline de
Chicago ferait presque de la peine (mais elle reste tout de même ma préférée:-). En fait ce n'est pas la taille des buildings qui impressionne mais le nombre de tours et la densité. Vous n'êtes cependant pas au bout de vos surprises. A peine descendus du ferry vous vous retrouvez au milieu d'un flot incroyable de piétons, vélo, bus, taxis, voitures, camions et autres. Ca bouge dans tous les sens, n'importe comment, chacun fonce sans se préoccuper de ce que fait son voisin. Je me demande encore comment c'est possible qu'il n'y est pas plus d'accrochages.
Au milieu de tout ce bazar il y a eu Brian, moi et nos deux vélos pendant 8 heures. En 8 heures nous avons tout juste eu le temps de faire un aller retour entre Statent Island puis la pointe sud de Manhattan jusqu'à Central Park avec un petit détour par Ground Zero ( d'où l'on ne voit rien parce qu'ils sont en train de bâtir une nouvelle tour encore plus haute et que le chantier est entouré de barricades) et Time Square. J'ai déjà pédalé pas mal. Mais jamais je n'avais pédalé dans des conditions pareilles. Sur Brodway vous avez intérêt à regarder devant, derrière, sur les côté, par terre, tout à la fois pour prévenir les gens qui traversent sans regarder, les taxis qui tournent sans clignotants, les limosines qui vous font des queues de poissons, les bus qui déboitent sans prévenir. En résumé, c'est physique (parce qu'il faut tout de même pédaler) et psychique (parce que nerveusement usant). Mais c'est une grande expérience et je retournerais à New York.
Maintenant je suis de retour dans ma petit chambre avec mon cher bureau et mes bouquins. Trois mid terms m'attendent d'ici jeudi. Vu le travail que j'ai fourni ces derniers jours (nul, mais pas négatif:-) il va falloir que je carbure un peu pour être au point en temps voulu. Mais après une semaine de vélo ça ne devrait pas être un problème.
Par contre je ne pense pas que je mettrais un article d'ici jeudi soir (au plus tôt). C'est couillon parce que j'ai plein de choses à raconter (avec parmi elles autant de bêtises que de choses sérieuses:-). Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est que partie remise, je vous promets que je vous raconterez une ou deux petites anecdotes sur cette semaines de Spring Break.


No comment...

vendredi 13 mars 2009

Spring Break

C'est fini, c'est les vacances! Enfin, c'est fini pour une semaine parce qu'après on remet ça pour 8 semaines consécutives avec en prime 3 mid-terms (ouais, c'est certain les profs ont foutu ça juste après la semaine de vacances, pour être sûr de nous embêter et pour ne pas avoir les copies à corriger!). Enfin cela ne va pas m'empêcher d'aller faire un tour du côté de la côte est. Philadelphie et New York sont au programme. Il est évident que je n'aurai qu'un très bref aperçu de ces deux grandes villes étant donné le très court séjour que je vais y passer. Mais j'aurai vu ce que c'est. Je pourrai dire: "j'y suis allé". C'est couillon quand même. Je vais pouvoir dire "j'y suis allé", sous-entendu, "je connais" alors que ce ne sera pas du tout le cas! Enfin, c'est comme ça.
Je vais vous dire pourquoi est ce que je suis certain que je n'aurai pas le temps de connaître la ville à 100%. Voilà 7 mois aujourd'hui (pétard, non de non, déjà 7 mois) que je suis à Chicago. J'ai pas mal silloné la ville durant le premier semestre (maintenant que je suis surbooké de homework je n'ai plus le temps de trop aller traîner dans le downtown) et je pensais tou
t connaître. Hé bien je me mettais le doigt dans l'oeil, et bien comme il faut!
Cette aprè
s-midi, beau temps, vacances et achats obligent, j'ai pris la direction du centre-ville avec Skyppi et Yassine (un Indien pote au roomate de Skyp'). Première étape, Sport Authority pour des sacs de couchage et des chaussures pour les deux rigolos (qui partent en road trip dans l'Utah dimanche). Sport Authority c'est comme Décathlon, sauf que c'est américain. J'entends par là que les prix sont en dollars (of course) que l'on trouve de tout, pour tous les sports (et donc les sports américains tels que baseball ou foot US), mais surtout que c'est à échelle américaine! Le Sport Authority où on est allé fait sept étages (rez de chaussée compris) plus un sous-sol. Immense. Vous pouvez y trouver tout ce que vous voulez, ou presque, parce qu'évidemment si vous cherchez des duvets chauds et compact à moins de 30$, ça risque d'être difficile. Par contre si vous êtes en quête d'un maillot 3XL des Bulls ou une batte de base ball aux couleurs de Cubs, pas de problème, vous êtes à la bonne place. Inutile de vous dire que je me suis bien amusé dans ce "store". Il n'y a pas à dire, c'est mieux qu'un parc d'attraction. Vous pouvez tout essayer, tout tester, faire le pitre autant que vous voulez (enfin, si vous ne craignez pas le ridicule!). Première découverte de ma journée.
La seconde découverte, je l'ai fait en fait sur le chemin du Sport Authority. En sortant de la ligne rouge, on est arrivé devant un
building tout fraîchement fini (il était encore en travaux lorsque je l'ai vu pour la dernière fois). Il a une forme triangulaire aigue avec un trou en haut. Pas moche du tout, l'architecte était un bon! Mais ce qu'il a de particulier c'est que selon l'angle depuis lequel vous le regardez il peut paraître filiforme! C'est une illusion d'optique assez impressionnante. Je n'aurais pas vu ça tout seul. Heureusement Yassine était là pour faire le guide. Ce qui est drôle, pour finir avec cette histoire, c'est que Yassine ne sors pas beaucoup de chez lui et il n'avait donc jamais vu ce building avant. Comment connaissait-il alors ce truc? Il y a un bâtiment similaire en Inde, dans sa ville natale... Pas besoin de venir à Chicago donc!
La troisième découverte a été le Rainforest Café. Je n'y suis pas rentré, mais j'ai pu apprécier l'architecture! Ce n'est pas le genre de chose que l'on peut voir en ville en Europe. Pour pouvoir contempler un machin pareil vous devez payer
l'entrée d'un parc d'attraction. Ici il suffit de sortir dans la rue. Avec tous ces buildings, ces cafés, ces sirènes d'ambulances et de pompiers, de gens... la rue est un véritable parc d'attraction. et il est gratuit, chose rarissime ici. Mais je reviendrai, c'est promis sur les choses gratuites aux US, parce qu'il y en a tout de même. Pas beaucoup, mais il y en a.
Ma quatrième et dernière découverte, je l'ai faite dans le Sport Authority, au rayon fitness. Nous avons à Marseille, sur notre coin de jardin, ce que nous
appelons une chaise longue. Lorsque ni ma mère, ni mes soeurs ne l'occupent, je vais volontier y poser mon arrière train (hiver comme été:-). Depuis toujours je pensais qu'il s'agissait d'un outil pour se reposer. Je restais avachi là-dedans le temps de taper un petit roupillon. Mais d'après ce que j'ia pu voir cet après-midi, une chaise longue n'est pas faîte pour se reposer mais pour faire de la muscu!! Oui, oui, de la muscu. Je vous jure que j'ai testé au Décathlon américain un engin type chaise longue au rayon fitness. Je ne sais pas trop comment est-ce que l'on peut faire du muscle en restant dans cet espèce de hamac, mais eux appremment savent.
En fait c'est peut-être pour ça qu'ils sont tous aussi gros. S'ils croient qu'une chaise longue permet de se tailler un corps d'athlète. Les pauvres, j'aurais peut-être du leur dire:-)



Un banc de muscu américain... Pas mal, surtout avec un jus d'orange bien frais!

Ready for the game... Je ne vous dis pas la tête de la vendeuse lorsqu'elle m'a vu en train de prendre la photo "do you need some help?", Non merci, tout va bien pour moi:-)

mardi 10 mars 2009

Trois jours et pluie c'est tout


Hé bien je crois que tout est dans le titre: la météo actuelle, le décompte avant Spring Break, mon état d'esprit actuel... Bref, vous pourriez presque vous contentez de seulement lire le titre! J'ai bien dit "presque". Enfin, je ne veux pas vous obligez à poursuivre plus loin la lecture de cet article si vous ne le souhaitez pas, mais je vous dis simplement que vous allez rater quelque chose. Vous êtes toujours là? Je savais bien que vous n'abandonneriez pas.
Alors voilà, il pleut. Vous me direz, cela n'a rien de sensationnel. Et bien si, parce qu'il pleut fort! Voilà pratiquement trois jours que ça dure. En fait il a plu samedi toute la journée (comme vache qui pisse comme dirait l'autre). Il a plu dimanche toute la journée (comme vache qui pisse encore une fois, elle avait vraiment envie celle-là!). Lundi il a fait moche, mais pas trop humide. Aujourd'hui il a encore plu toute la journée. Pour vous donner une idée de ce que l'on est en train de se prendre sur la tête, la moyenne des précipitations à Chicago pour le mois de mars est de 76mm. Nous sommes tout juste le 10 et nous en sommes déjà à 120mm!!! R
emarquez, peut-être que comme ça on sera au sec jusqu'à la fin du semestre!
L'avantage de cette pluie, puisqu'il est très important de toujours voir le bon côté des choses, c'est que cela ne donne pas envie de sortir. On est donc obligé de bosser! Seulement voilà, mon dernier (et premier:-) mid term était ce matin, donc maintenant j'aimerais pouvoir sortir. Espérons que le temps sera meilleur demain. D'après Monsieur Météo (le cousin américain de Patrice Drevet) le soleil devrait montrer le bout de son nez à partir de demain. Par contre ce sera venteux... Pas facile la vie hein.
Si il pleut, ça veut dire qu'il ne neige pas. Perspicace, hein? Et s'il ne neige plus, ça veut dire que le printemps n'est pas loin! Evidemment il peut toujours faire -10°C... Mais il ne neige pas. Moralité, la vie reprend petit à petit sur le Lake Shore. De plus en plus de gens courent, font du vélo ou du roller. Et puis la ville a remis en place les poubelles le long de la piste cyclable (ils les enlèvent l'hiver pour que le chasse neige ne les démonte pas). Dans les différentes "marinas" (les ports quoi), les ouvriers s'activent pour remettre en place toutes les bornes à électricité et les bornes à eau. Le long de Campus Museum les arrêts de bus pour les touristes réapparaissent... Bref, la vie reprend et ça fait vachement plaisir de sentir que les beaux jours approchent à grands pas. C'est quelque chose que je ne connaissais pas, à Marseille, et même à Lyon, la vie ne s'arrête en fait pas tant que ça durant l'hiver.
Par contre, ce n'est pas parce que l'on a changé d'heure (on est passé à l'heure d'été le week end dernier) et que le soleil est plus haut dans le ciel que je n'ai pas envie de partir en vacances. Plus que trois jours avant Spring Break!!!
Je n'ai jamais regardé les séries américaines à la télé (si si, je vous jure que c'est vrai), ma
is il paraît que pour Spring Break, tous les étudiants se retrouvent à Miami pour une semaine d'orgie. Si vous confirmez que c'est ce que l'on voit à la télé et que vous vous demandez si c'est des blagues, et bien je vous confirme que beaucoup d'étudiants vont à Miami pour Spring Break. C'est bien simple, je dirais qu'un étudiant sur deux part en Floride! En sciences économiques et sociales on parle de "migration pendulaire" pour les gens qui vont et viennent entre la ville et les banlieues. Aux Etats-Unis on pourrait parler de "migration campusière breakienne", à savoir, le déplacement de tout un campus pour une semaine de folie (c'est ce qu'ils disent) à Miami.
Je suis déjà allé à Miami. Remarquez, j'y retournerais bien, mais me colletiner les zozos de IIT durant toute la semaine alors que je les ai vu tout le semestre, non, merci! J'aurais bien accompagné Skyppi qui part faire un road trip du côté de l'Utah (un des très rare à ne pas aller en Floride), mais j'ai prévu d'aller crapahuter par là-bas pendant les vacances d'été. Je vais donc prendre la direction de Philadelphie pour une semaine. Vivement samedi matin!!
Promis, je vous tiendrai au courant et je vous mettrai des photos!

(Photos taken by Magnus the Nowegian)

vendredi 6 mars 2009

Mouchoir, mode d'emploi


Je n'ai qu'une chose à vous dire ce soir, ou plutôt la première chose que j'ai à vous dire ce soir, parce que j'ai plein de choses à vous dire, mais la première c'est: espèce d'abrutis américains, mouchez-vous non de non!!!! Vous l'aurez compris, je suis un peu excédé et j'ai besoin de vacances. Je suis toujours aussi plein de homeworks dans tous les sens, mais je commence à m'y habituer et je prends les choses plus cool. Ça ne me fait plus peur de rendre un "assignement" en retard, de même que ça ne me fait plus grand chose de ne pas fignoler mon travail. En fait les profs s'en foutent royalement de ce que l'on rend étant donné que ce n'est pas eux qui corrigent, c'est le TA (Teaching Assistant). Chaque prof a son TA, un gars (ou une fille) qui fait une thèse et qui lui corrigent ses copies pour gagner quelques sous. De ce fait, les profs balancent des homeworks à gogo toutes les semaines, ce qui a le don d'agacer les élèves (qui ne peuvent pas dire grand chose étant donné qu'ils sont là officiellement pour étudier) et les TA (qui doivent se la fermer étant donné qu'ils sont payer pour ça). Parenthèse close.
Ce qui m'agace le plus depuis quelques jours, ce sont les reniflements qui parasitent tous les cours. Le topo est simple, lundi il faisait -13°C. Tout le monde avait le manteau d'hiver (sauf évidemment 2 ou 3 huluberlus qui se trimbalaient en tongs). Mardi c'était 0°C. La grande partie du campus a commencé à tomber le manteau et à sortir en T-Shirt. Le résultat ne s'est pas fait attendre, dès mercredi matin, les deux tiers de l'amphi avait la crève. Cela peut arriver à tout le monde, je ne dis pas le contraire, mais lorsque l'on a le nez qui coule, on se mouche, non d'un chien!! Lorsque vous avez le rhume il y a plusieurs phases. Dans un premier temps vous avez le nez qui coule, coule, coule, sans arrêt. A tel point que vous vous demandez parfois d'où tout cela peut venir. Bref, lors de cette phase vous avez le choix entre vous moucher un bon coup toutes le 10 mn. Ca fait du bruit, mais c'est efficace. Vous éponger le bout du pif toutes les 30s. Ca passe inaperçu, mais c'est on ne peut plus inefficace. Enfin, la dernière solution (la solution américaine, j'ai envie de dire) qui est de renifler toutes les 10s: bruyant et inefficace... Je ne me souviens pas avoir été excédé à ce point par le bruit des snif, snif, brchlg et autres bruits dégueux durant les amphis de l'INSA. Il ne me semble pourtant pas que ce soit quelque chose de bien compliqué que de prendre un paquet de mouchoirs, l'ouvrir, en extraire un kleenex et se moucher. Enfin, il semble que ce soit trop compliqué pour un étudiant américain! Je crois que j'en ai pas fini d'assister au concert de snif snif. A partir de maintenant les températures vont osciller entre -5°C (prévu dans deux jours par exemple) et 20°C, comme il faisait aujourd'hui. Avec des écarts pareils, beaucoup vont sortir les tongs et les T-Shirts, que ce soit un jour à -5 ou un jour à 20. On est donc parti pour une grande période de "morve au nez" (joli concept non?)
A part ça, la ville est toujours aussi magnifique et surprenante. La surprise vient des changements de températures. Lundi le lac Michigan était complètement gelé. Je ne l'avais jamais vu comme ça. C'était blanc aussi loin que vous pouviez voir. Les rembardes le long des quais étaient complètement recouvertes de glace. En fait la glace montait directement de la surface du lac sur le quai. Un truc de fou! Comme il y avait eu du vent les jours précédents, les feux signalétiques à l'entrée des plages étaient recouverts de "stalacorizontites". Lorsque ça monte ce sont des stalactites. Lorsque ça descent ce sont des stalagmites. Et lorsque c'est horizontal?!? Hé ben à partir de maintenant ce sont des stalacorizontites. Je suis désolé mais je n'ai pas de photos à vous faire partager étant donné que j'ai vu ça alors que je courrais (et que j'ai eu la flemme de retourner prendre une photo une fois rentré).
Sinon il y a quelque chose qui m'épate: l'herbe est toujours là. Jusqu'à maintenant il restait toujours une petite plaque de neige par ci par là sur le campus mais depuis hier tout a disparu et il m'a fallu me rendre à l'évidence: l'herbe est toujours là. Certe ce n'est pas le beau gazon bien vert que l'on voit devant les maisons des séries américaines, mais tout de même c'est de l'herbe!! Après environ 3 mois passé sous 10cm de neige avec des températures frôlant parfois les -30°C l'herbe est toujours là. Incroyable!
Parmi ceux que l'on retrouve, autre que l'herbe, il y a les écureuils. J'en avais aperçu un ou deux de temps à autre durant l'hiver mais c'était rare. Depuis quelques jours on en voit de partout courir à droite à gauche à la recherche semble-t-il des provisions qu'ils sont planqués à différents endroits. Je me demande comment est-ce qu'ils font pour savoir où ils ont rangé tout ça. Ils n'ont ni carte ni GPS eux!

dimanche 1 mars 2009

Pourquoi les Américains ont inventé le GPS...


Il faudrait que je fasse mon homework de béton. Je l'entends qui m'appelle: "hé ho, je suis là! Je dois être rendu mardi à 17h au plus tard. Tu n'as pas retenu les leçons de mes prédécesseurs? Hier vélo, ce matin piscine... Maintenant il est temps de s'occuper de moi!!". Oui, bon c'est vrai que je ferais mieux de lui régler son compte. Au moins ce serait fait et je n'aurais plus besoin d'y penser. Le truc c'est qu'il faut que je mette un message sur le blog sinon je ne vais pas réussir à travailler. Oui, je suis comme ça!
Alors, voilà, la semaine a été bien remplie comme vous pouvez le deviner au nombre de messages mis en ligne durant la semaine. Il faut dire que dans deux semaines ce sont les vacances de printemps. Il faut donc préparer l'événement. Le problème c'est qu'avant les vacances il y a quelques mid-terms et donc tout en préparant les vacations, il faut préparer les examens. Avec toujours autant de homeworks au milieu on ne s'ennuie pas. (Pour information, je me demande si dans deux semaines ce sont vraiment les vacan
ces de printemps étant donné qu'aujourd'hui ça ressemble plus à l'hiver -10°C avec neige). Mais ce n'est pas de cela dont je veux vous parler dans cet article.
Je n'aime pas trop les musées. Un tableau est un tableau et le voir dans un livre me suffit. Plutôt que d'aller à l'aquarium, je préfère aller à la mer, un voyage au Mexique me plaît plus qu'une exposition sur les Aztecs et une nuit à la montagne vaut bien mieux qu'une sortie au planétarium. Cependant je suis à Chicago pour un an et tous les musées sont gratuits 55 jours dans l'année. Pour connaître ces discount days il suffit d'aller jeter un oeil sur le site du musée qui vous intéresse. Comme ces dernières semaines il a fait froid, je suis allé visiter un certains nombres d'entre eux: Art Institute of Chicago, Field Museum, Shedd Aquarium, Adler Planetarium... Si les sujets présentés par chacun sont différents, il y a une chose qui est commune à tous: le plan est incompréhensible!
Normalement un plan est fait de façon à être compris facilement. On prend un plan pour ne pas se perdre. Mais on dirait que les plans américains sont faits pour que vous vous perdiez. Au planétarium le sous-sol est découpé en deux parties sur la carte, une en bas à gauche et l'autre en haut à droite. A l'Art Institute, le "second floor" est représenté au dessous du "first floor". A l'aq
uarium il y a des flèches pour vous indiquez où se trouve la suite du plan... Bref, se diriger dans un musée à la lumière d'un plan relève du défi. Je pense d'ailleurs qu'un stage d'une semaine dans les musées de Chicago serait un très bon entraînement pour tous les orienteurs (n'est-ce pas Vinc';-). Je n'ai pas encore eu de cartes routières américaines sous la main, mais si elles sont aussi organisées que leurs petits frères les plans des musées, ça ne doit vraiment pas être évident... Et c'est pour ça que les Américains ont inventé le GPS! Incapables de faire un plan précis et compréhensible, ils ont développé le Global Positionning System. Comme ça vous entrez les coordonnées de l'endroit où vous voulez aller et vous n'avez plus qu'à vous laisser guider. Le gros inconvénient et que vous suivez les indications du satellite à l'aveugle et que vous devenez dépendant de la machine. Vous ne savez pas ce qui est autour de vous étant donné que vous êtes focalisé sur l' information qui vous arrive. Mais le jour où le GPS ne passe pas, impossible alors pour vous de vous repérer (vous en perdez le nord, c'est le cas de le dire). Vous êtes perdus.
Alors voilà, les plans des musées, c'est pas terrible. D'un côté, vous me direz, ce n'est pas très grave étant donné que les gens qui vont dans les musées ne sont en général pas aux pièces. Mais les plans des expositions ne sont pas les seuls documents à être incompréhensibles: les codes sont du même acabi. De quels codes est-ce que je veux parler? Des codes de Génie Civil. Ici tous les homeworks que l'on doit rendre traîtent ... Il faut donc normalement acheter les codes (acier, béton). Chaque bouquin coûte entre 150 et 200 dollars (je tiens à préciser que je n'ai pas oublié de virgule). Ensuite il faut se taper la partie du code sur laquelle porte votre sujet. E
n ce moment on a un projet de design d'un "observatoire de mammifères marins". En gros une esplanade sur la côte permettant de regarder dauphins, baleines et autres cétacés... Dans mon groupe, j'avais hérité de l'étude des charges liées au vent. Comme le bidule est censé se trouver à Hawaï et que je n'ai aucune idée des vents que l'on peut trouver là-bas, j'ai pensé que peut-être IIT pourrait nous payer le voyage à Hawaï (c'est dans le cadre d'un projet scolaire;-). Au lieu de ça, on m'a dit d'acheter le ACI Code (béton armé) et de lire la partie se rapportant au vent. Je ne sais pas si j'aurais été déçu d'une escapade à Hawaï, mais en tout cas je n'ai pas été déçu de ma lecture sur les "wind load". Pour résumer rapidement le truc, c'est près de 40 pages qui ressemblent à : 1.1 see 1.1.1... OK. 1.1.1, see 1.2. C'est parti. 1.2 see table 3... Bon. Table 3 see 1.4... Allons-y. 1.4 see figure 2... Commence à me taper sur les nerfs ce truc. Figure 2 see 1.2.5 b/... Et ainsi de suite. Lorsque vous arrivez enfin à la fin de ce bazar, vous accéder au bouquet final de la complication. Je m'explique en vous donnant un exemple simple:
"Case 1: Patati patata
Case 2: All what is not in case 1 or case 3
Case 3: Machin bidule truc chouette..."
Ne croyez vous pas que ça aurait été plus simlpe d'avoir un premier cas, un second cas, puis que tout ce qui ne correspond ni à l'un ni à l'autre soit dans le troisième?! Et bien non! Vous avez un premier cas, un troisième cas et tout le reste va dans le second cas. C'est ce que j'appelle la logique américaine...
Je vous reparlerai de ça plus tard étant donné que je suis en train de préparer mes vacances d'été (hé je ne perds pas de temps) et que je vais de surprises en surprises.
Sinon, comme j'ai bien cassé du sucre sur le dos des Américains, je vais en casser un peu sur le dos des Chinois pour finir. A IIT il y a presque plus d'étudiants étrangers que d'étudiants Américains. Les plus nombreux chez les exportés sont les Indiens, suivis de près par les Chinois et les Koréens (je n'arrive toujours pas à faire la différence entre Chinois et Koréens:-(). Si les Indiens se déplacent toujours en groupe, les Chinois se déplacent en grand groupe.

Ce matin, j'étais à la piscine, en, peinard. Comme d'habitude nous étions deux ou trois dans la piscine, parfait. Et puis 2 Chinois sont arrivés... Puis un autre... Et puis 3 Chinoises... Puis un couple de Chinois... Puis 5 autres... En 5 minutes, entre 15 et 20 Chinois ont littéralement envahi la piscine. La plu part d'entre eux ne savaient pas nager et se contenter de rire et crier en mettant la tête sous l'eau et en s'aggripant aux lignes d'eau. Je ne comprends rien au Chinois (la langue, je m'entends bien) mais j'avais l'impression qu'ils se lançaient des trucs du style: "hé regarde, je peux mettre la tête sous l'eau sans me boucher le nez" "facile, mo
i je peux nager jusque là-bas sans mettre le pied par terre" "hé, t'arrives à faire le crawl?"... Bref, en l'espace de 5 minute, le bassin de IIT s'est transformé en piscine municipale pékinoise. Impossible de nager, impossible de s'entendre parler... Je ne sais pas si quelqu'un à péter dans l'eau durant le laps de temps où je suis resté, mais en tout cas personne ne s'est noyé... Il n'y a donc pas eu de "pet qui noie":-) Je vous laisse sur cette note pleine de poésie.


Il y a les gens "normaux", qui vont au Art Insitute Museum pour voir des Monets et des Cézannes et des Renoirs... Et puis il y a Skippy, qui reste en extase devant un sismographe:-)