Je suis vraiment désolé pour ceux qui sont venus chercher leur article sur le marathon hier soir, mais j'ai reporté volontairement la rédaction de ce post à aujourd'hui. Je savais qu'en sortant à 20h30 de mon super cours d'hydraulique, je n'aurai pas trop la tête à grand chose, si ce n'est à me souvenir de mon week-end. La mise à jour de mon blog rentrait donc tout à fait dans ce cadre.
Je n'avais rien fait de la journée de samedi (en terme de travail scolaire, bien entendu) et je m'étais donc dit que j'allais mettre le paquet dimanche, partielle de mi semestre oblige. Le problème c'est que dimanche avait lieu le marathon... Et qu'il faisait un temps du tonnerre. J'ai bien essayé de me mettre devant mon bureau, mais sans beaucoup de conviction. Le soleil, le bruit des préparatifs de la course... J'étais aussi productif qu'un âne de bât sur un sentier bordé de chardons (ça sent le vécu hein?)! Je me suis donc dit: "allez, va faire un tour au marathon une heure, ça ira mieux après". Me voilà donc parti pour voir passer les coureurs. Il était 9h15. Arrivé sur place, je trouve quelques personnes que je connais. On tape la discute. Et puis les premiers marathoniens arrivent. D'autres suivent. Il fait toujours aussi beau et chaud. Les coureurs se succèdent, le temps passe sans que je m'en aperçoive. Bref, je suis resté à faire le spectateur sur le bord de la route jusqu'à 11h45, heure à laquelle mon estomac m'a dit "allez mon grand, il est temps d'aller faire le plein. Ça urge!!" Mes révisions sont donc restées au point mort, surtout que l'après-midi je suis allé faire un tour au gymnase. Heureusement les interros (j'en ai deux!) sont mercredi après-midi. J'ai encore un peu de marge.
En fait, je crois que si je suis resté si longtemps à encourager les marathoniens, c'est parce que je me disais que je pourrais peut-être voir quelqu'un que je connaisse. Je suis tout à fait d'accord que c'est un raisonnement de gamin: Chicago, 40000 coureurs... Quel est le pourcentage de chance pour qu'une connaissance soit là sans que vous le sachiez? Très très faible. Mais il y a des comportements que l'on ne peut pas expliquer. Nos désirs sont parfois si forts que, même si on les sait impossibles, on fait comme si ça allait arriver. J'ai bien vu quelque Français, mais personne que je connaisse. Et dire que si mô maman n'avait pas couru le marathon de Lyon l'an dernier elle aurait été de la partie à Chicago! Plus que la météo et l'animation de la course elle-même, c'est peut-être parce que je m'imaginais l'apercevoir dans le flot que je suis resté aussi longtemps. Qui sait?!
Enfin, cette matinée de spectateur m'a vraiment donné envie de courir un marathon. Autant de personnes toutes réunies et prêtes à donner le meilleur d'elle même, chacune à leur niveau, sans compétition ni signe de haine à l'égard de l'autre. C'est ça le sport! Mais pour finir un marathon il faut s'entraîner. Les athlètes de la première demi-heure sont beaux à voir courir. Et puis plus le temps avance plus on voit des scènes terribles. Des qui pleurent, des qui crient, des qui ont des crampes, des qui s'évanouissent, des qui disent qu'ils vont jamais y arriver mais qu'ils ne veulent pas abandonner, des qui finissent dans l'ambulance... Personnellement je trouve que ça prend aux tripes de voir ça. C'est dur à supporter, même si on ne connaît pas la personne, ça fait de la peine.
La météo a sans doute était la cause de nombreuses tragédies: il faisait très chaud. Il paraît que l'an dernier le marathon a été arrêté 3h après le départ à cause de la chaleur. J'ai du mal à croire qu'il va faire froid cet hiver! Pour le moment, je savoure les températures estivales et les couleurs magnifiques. Il y a très peu d'arbres sur le campus et dans les rues de Chicago, mais tous ont revêtus leurs plus belles couleurs: jaune, rouge, mauve, vert... M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E. Comme on n'a pas cours vendredi et que les prévisions météo sont bonnes, je vais essayer d'aller promener dans une forêt à l'est de Chicago. Pourvu que toutes les feuilles ne tombent pas d'ici là, parce que ça va vraiment très vite.
Il y a une semaine il faisait froid. Maintenant il fait beau, chaud et les couleurs sont superbes. Sans doute ce que l'on appelle "l'été indien"!
Je n'avais rien fait de la journée de samedi (en terme de travail scolaire, bien entendu) et je m'étais donc dit que j'allais mettre le paquet dimanche, partielle de mi semestre oblige. Le problème c'est que dimanche avait lieu le marathon... Et qu'il faisait un temps du tonnerre. J'ai bien essayé de me mettre devant mon bureau, mais sans beaucoup de conviction. Le soleil, le bruit des préparatifs de la course... J'étais aussi productif qu'un âne de bât sur un sentier bordé de chardons (ça sent le vécu hein?)! Je me suis donc dit: "allez, va faire un tour au marathon une heure, ça ira mieux après". Me voilà donc parti pour voir passer les coureurs. Il était 9h15. Arrivé sur place, je trouve quelques personnes que je connais. On tape la discute. Et puis les premiers marathoniens arrivent. D'autres suivent. Il fait toujours aussi beau et chaud. Les coureurs se succèdent, le temps passe sans que je m'en aperçoive. Bref, je suis resté à faire le spectateur sur le bord de la route jusqu'à 11h45, heure à laquelle mon estomac m'a dit "allez mon grand, il est temps d'aller faire le plein. Ça urge!!" Mes révisions sont donc restées au point mort, surtout que l'après-midi je suis allé faire un tour au gymnase. Heureusement les interros (j'en ai deux!) sont mercredi après-midi. J'ai encore un peu de marge.
En fait, je crois que si je suis resté si longtemps à encourager les marathoniens, c'est parce que je me disais que je pourrais peut-être voir quelqu'un que je connaisse. Je suis tout à fait d'accord que c'est un raisonnement de gamin: Chicago, 40000 coureurs... Quel est le pourcentage de chance pour qu'une connaissance soit là sans que vous le sachiez? Très très faible. Mais il y a des comportements que l'on ne peut pas expliquer. Nos désirs sont parfois si forts que, même si on les sait impossibles, on fait comme si ça allait arriver. J'ai bien vu quelque Français, mais personne que je connaisse. Et dire que si mô maman n'avait pas couru le marathon de Lyon l'an dernier elle aurait été de la partie à Chicago! Plus que la météo et l'animation de la course elle-même, c'est peut-être parce que je m'imaginais l'apercevoir dans le flot que je suis resté aussi longtemps. Qui sait?!
Enfin, cette matinée de spectateur m'a vraiment donné envie de courir un marathon. Autant de personnes toutes réunies et prêtes à donner le meilleur d'elle même, chacune à leur niveau, sans compétition ni signe de haine à l'égard de l'autre. C'est ça le sport! Mais pour finir un marathon il faut s'entraîner. Les athlètes de la première demi-heure sont beaux à voir courir. Et puis plus le temps avance plus on voit des scènes terribles. Des qui pleurent, des qui crient, des qui ont des crampes, des qui s'évanouissent, des qui disent qu'ils vont jamais y arriver mais qu'ils ne veulent pas abandonner, des qui finissent dans l'ambulance... Personnellement je trouve que ça prend aux tripes de voir ça. C'est dur à supporter, même si on ne connaît pas la personne, ça fait de la peine.
La météo a sans doute était la cause de nombreuses tragédies: il faisait très chaud. Il paraît que l'an dernier le marathon a été arrêté 3h après le départ à cause de la chaleur. J'ai du mal à croire qu'il va faire froid cet hiver! Pour le moment, je savoure les températures estivales et les couleurs magnifiques. Il y a très peu d'arbres sur le campus et dans les rues de Chicago, mais tous ont revêtus leurs plus belles couleurs: jaune, rouge, mauve, vert... M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E. Comme on n'a pas cours vendredi et que les prévisions météo sont bonnes, je vais essayer d'aller promener dans une forêt à l'est de Chicago. Pourvu que toutes les feuilles ne tombent pas d'ici là, parce que ça va vraiment très vite.
Il y a une semaine il faisait froid. Maintenant il fait beau, chaud et les couleurs sont superbes. Sans doute ce que l'on appelle "l'été indien"!
1 commentaire:
Une forêt à l'est de Chicago ? ça semble intéressant !
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