Jeudi matin j'ai fait une bêtise. Une de plus me direz-vous. Une de plus vous répondrais-je! Là, si j'étais à Marseille, Mathilde, la plus jeune de mes deux sœurs me dirait: "vas-y raconte". Comme j'aime bien la faire râler (c'est super marrant comme jeu, si si je vous l'assure) et bien je prends tout mon temps pour raconter ce qui s'est passé. Alors elle ajoute "il est chiant quand il fait ça". Mais bien raconter une histoire c'est comme tourner un bon film. Il faut que le sujet soit intéressant, l'intrigue introuvable, le suspens insoutenable et la chute improbable.
Je ne suis pas metteur en scène, mais étudiant. L'étendue des sujets qui se présentent à moi est donc réduite. L'intérêt du sujet pourra donc vous laissez à désirer. Pour ce qui est de l'intrigue, je ne vous laisserai pas longtemps hésiter. Je ferai de mon mieux pour faire durer le suspens. Mais je peux vous certifier que la chute sera improbable. "Bon alors t'abrège?!", ça c'est Mathilde qui s'impatiente devant son écran d'ordinateur.
Voilà. Comme mon coloc a déménagé pour aller dans une chambre plus grande, je suis pour le moment tout seul dans ma chambre, ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Il paraît que cela ne va pas durer et que le housing office ne va pas tarder à m'envoyer un remplaçant. Le pauvre, s'il savait le zigoto qu'il va trouver en 113! Mais en attendant, j'essaie d'organiser la chambre au mieux. Comme je fais beaucoup de sport (vous aurez droit à un article là-dessus prochainement) j'ai tous les jours mes T-shirt, short, chaussettes et slip à faire sécher. Hors la chambre est très humide et il n'y a rien pour faire office d'étendage. Il me semblait pourtant qu'il était possible de tendre une cordelette entre les pare lumière de part et d'autre de la chambre. Le problème c'est que je n'ai pas amené ni cordelette ni ficelle. J'ai donc fait le tour, dans ma petite tête, de tous les endroits où je pourrais éventuellement trouver de quoi faire une corde à linge. Le vendredi matin, je passe ma matinée à l'extérieur, à faire des relevés topographiques. Pour repérer plus facilement les petits piquets que l'on plante, on leur fait un noeud avec un ruban orange fluo. Je me suis donc dit que je pourrais couper un morceau de ce ruban. La couleur fera un peu funky dans la chambre. Mais après tout pourquoi pas.
J'avais donc pour projet de récupérer mon fil à linge vendredi matin. Mais un événement imprévu est arrivé. Jeudi matin, lorsque je suis allé déjeuner à 7h00, comme tous les matins, j'ai aperçu depuis le restaurant scolaire un ruban orange fluo tendu entre deux arbres. Sans aucun doute ma corde à linge qui m'attendait! Une fois le breakfast fini, je suis allé voir ce que c'était. "Aller, foulala, t'es chiant!", ah, Mathilde commence à rentrer dans la zone rouge, il va falloir que le suspens se termine.
Où en étais-je? Ah oui, je suis allé voir ce qu'était ce ruban fluo. Il s'agissait en fait d'un scotch. Impossible donc d'en faire un étendage. Mais au sol traînait un morceau de ficelle. J'ai donc tiré dessus pour voir la longueur. Main droite, main gauche, main droite, main gauche... Toujours pas de bout de ficelle?! N'ayant pas de couteau, j'ai continué à tirer dessus pendant quelques secondes pour enfin trouver la fin. Je suis alors rentré dans ma chambre avec ma ficelle, fier comme Bartaban. Il en faut parfois peu pour avoir l'impression d'avoir réussi quelque chose. Ensuite il m'a fallu près de 30mn pour arriver à complètement déméler les 25m de ficelle que j'avais récupérés. Avec cette longeur, je vais pouvoir en faire des cordes à linge! "Enfin je ne vois pas ce qu'il y a de drôle!", aïeaïeaïe, le ton monte du côté de la frangine. Attends un peu, le meilleur est pour la fin.
Vendredi matin lorsque l'on traçait notre clotoïde (un virage, enfin une courbe quoi) j'ai vu des groupe d'élève ça et là qui trafiquaient de la ficelle. Certains la pendaient aux arbres, d'autres l'utilisaient pour faire des tracés au sol... Je suis donc allé me renseigner. Ils m'ont répondu qu'ils étaient en première année d'architecture et qu'ils étaient en train de faire un projet. Alors là je me suis dit "Benoît, je crois bien que t'as fait une boulette!". A midi je suis retourné là où j'avais récupéré ma ficelle. Des étudiants étaient en train de tracer des signes cabalistiques avec de la ficelle. En gros, ils refaisaient ce que j'avais défait la veille. Je ne suis pas allé leur dire que j'étais la personne qui avait vandaliser leur oeuvre. Si ça se trouve ils auraient été capables de me ligoter et de m'inclure dans leur projet! Mais quand même quel stroumpf je fais! D'un autre côté ils auraient pu mettre un écriteau: "students' project, do not use it as a clothes line". C'est vrai, on n'est pas censé savoir que les architectes ont des crédits pour s'amuser avec des baguettes et de la ficelle! "Hé ben ça a été long!". Désolé Mathilde je tâcherai de faire mieux la prochaine fois!
Enfin, maintenant j'ai un étendage digne de ce nom dans ma chambre. J'ai aussi une sacrée longueur de ficelle en rabe. Et puis je dois dire que mes habits suspendus devant ma fenêtre font un peu art comtemporain. La nuit, lorsque la chambre est éclairée, les T-shirts, shorts et autres font un jeu d'ombre et lumière assez intéressant. Je me demande si je ne vais pas demander à avoir moi aussi quelques crédits pour ce travail!
Je ne suis pas metteur en scène, mais étudiant. L'étendue des sujets qui se présentent à moi est donc réduite. L'intérêt du sujet pourra donc vous laissez à désirer. Pour ce qui est de l'intrigue, je ne vous laisserai pas longtemps hésiter. Je ferai de mon mieux pour faire durer le suspens. Mais je peux vous certifier que la chute sera improbable. "Bon alors t'abrège?!", ça c'est Mathilde qui s'impatiente devant son écran d'ordinateur.
Voilà. Comme mon coloc a déménagé pour aller dans une chambre plus grande, je suis pour le moment tout seul dans ma chambre, ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Il paraît que cela ne va pas durer et que le housing office ne va pas tarder à m'envoyer un remplaçant. Le pauvre, s'il savait le zigoto qu'il va trouver en 113! Mais en attendant, j'essaie d'organiser la chambre au mieux. Comme je fais beaucoup de sport (vous aurez droit à un article là-dessus prochainement) j'ai tous les jours mes T-shirt, short, chaussettes et slip à faire sécher. Hors la chambre est très humide et il n'y a rien pour faire office d'étendage. Il me semblait pourtant qu'il était possible de tendre une cordelette entre les pare lumière de part et d'autre de la chambre. Le problème c'est que je n'ai pas amené ni cordelette ni ficelle. J'ai donc fait le tour, dans ma petite tête, de tous les endroits où je pourrais éventuellement trouver de quoi faire une corde à linge. Le vendredi matin, je passe ma matinée à l'extérieur, à faire des relevés topographiques. Pour repérer plus facilement les petits piquets que l'on plante, on leur fait un noeud avec un ruban orange fluo. Je me suis donc dit que je pourrais couper un morceau de ce ruban. La couleur fera un peu funky dans la chambre. Mais après tout pourquoi pas.
J'avais donc pour projet de récupérer mon fil à linge vendredi matin. Mais un événement imprévu est arrivé. Jeudi matin, lorsque je suis allé déjeuner à 7h00, comme tous les matins, j'ai aperçu depuis le restaurant scolaire un ruban orange fluo tendu entre deux arbres. Sans aucun doute ma corde à linge qui m'attendait! Une fois le breakfast fini, je suis allé voir ce que c'était. "Aller, foulala, t'es chiant!", ah, Mathilde commence à rentrer dans la zone rouge, il va falloir que le suspens se termine.
Où en étais-je? Ah oui, je suis allé voir ce qu'était ce ruban fluo. Il s'agissait en fait d'un scotch. Impossible donc d'en faire un étendage. Mais au sol traînait un morceau de ficelle. J'ai donc tiré dessus pour voir la longueur. Main droite, main gauche, main droite, main gauche... Toujours pas de bout de ficelle?! N'ayant pas de couteau, j'ai continué à tirer dessus pendant quelques secondes pour enfin trouver la fin. Je suis alors rentré dans ma chambre avec ma ficelle, fier comme Bartaban. Il en faut parfois peu pour avoir l'impression d'avoir réussi quelque chose. Ensuite il m'a fallu près de 30mn pour arriver à complètement déméler les 25m de ficelle que j'avais récupérés. Avec cette longeur, je vais pouvoir en faire des cordes à linge! "Enfin je ne vois pas ce qu'il y a de drôle!", aïeaïeaïe, le ton monte du côté de la frangine. Attends un peu, le meilleur est pour la fin.
Vendredi matin lorsque l'on traçait notre clotoïde (un virage, enfin une courbe quoi) j'ai vu des groupe d'élève ça et là qui trafiquaient de la ficelle. Certains la pendaient aux arbres, d'autres l'utilisaient pour faire des tracés au sol... Je suis donc allé me renseigner. Ils m'ont répondu qu'ils étaient en première année d'architecture et qu'ils étaient en train de faire un projet. Alors là je me suis dit "Benoît, je crois bien que t'as fait une boulette!". A midi je suis retourné là où j'avais récupéré ma ficelle. Des étudiants étaient en train de tracer des signes cabalistiques avec de la ficelle. En gros, ils refaisaient ce que j'avais défait la veille. Je ne suis pas allé leur dire que j'étais la personne qui avait vandaliser leur oeuvre. Si ça se trouve ils auraient été capables de me ligoter et de m'inclure dans leur projet! Mais quand même quel stroumpf je fais! D'un autre côté ils auraient pu mettre un écriteau: "students' project, do not use it as a clothes line". C'est vrai, on n'est pas censé savoir que les architectes ont des crédits pour s'amuser avec des baguettes et de la ficelle! "Hé ben ça a été long!". Désolé Mathilde je tâcherai de faire mieux la prochaine fois!
Enfin, maintenant j'ai un étendage digne de ce nom dans ma chambre. J'ai aussi une sacrée longueur de ficelle en rabe. Et puis je dois dire que mes habits suspendus devant ma fenêtre font un peu art comtemporain. La nuit, lorsque la chambre est éclairée, les T-shirts, shorts et autres font un jeu d'ombre et lumière assez intéressant. Je me demande si je ne vais pas demander à avoir moi aussi quelques crédits pour ce travail!
La topo: sans aucun doute le meilleur des TP (quand il fait beau bien entendu)
4 commentaires:
Non mais franchement, c'est marseillais... y a pas idée de tirer sur tous ce qu'on voit !!! C'est énorme et elle marche bien du coup cette corde à linge ??? p'tite pensée nostalgique ??
WHAT THE FUCK, so that was you???
I just read you comment right now. So funny! Who are you to understand so well French:-)
HAHA chopé le cousin :)
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