Ils sont vraiment phénoménaux lalalalalalalala! Ah oui, je peux vous le dire, les Américains sont vraiment surprenant. La dernière surprise en date figure sur la photographie ci-dessus. Il s'agit d'une affiche placardée de partout sur le campus et interdisant les sacs de cours aux "Commons", les restaurants scolaires de IIT. La raison de cette nouvelle policy? Les élèves emportent trop de nourriture dans leur sac, ce qui fait perdre de l'argent à l'unviersité. Il faut dire que les "meal plans" sont très expensive. Alors vu que tout est à volonté et en libre service il est beaucoup plus rentable de faire quelques provisions. Un sandwich et des cookies pour le soir, une pâtisserie et un thé pour le petit déjeuner, on met tout cela dans un tupperwear préalablement (et légalement) acquis et le tour est joué. On a plus qu'à se souhaiter bon appétit au moment venu et à remercier la Sodexo pour ce repas "for free"! Mais la Sodexo a sonné la fin de cette époque. Mais je devrais plutôt dire a décidé de sonner la fin de cette époque parce que la tâche ne s'annonca pas aussi facile que ça. Les étudiants se sont en effet mobilisés autour d'un groupe sur Facebook, IIT students adgainst new backpack policy, (je ne sais pas si les dirigeants de la Sodexo ont un compte facebook, mais en tout cas je trouve ça marrant) et puis ce soir a lieu un "meeting" à 21h30 en présence des élèves, des employés de Sodexo, de responsables de IIT et de pleins d'autres gens pour parler de cette interdiction de sac.
Personnellement je ne soutiens pas du tout la nouvelles politique des sacs. La première raison est que je considère l'interdiction d'un lieu public comme une punition. Or mon sac de cours est un fidèle et loyal compagnon sur lequel je peux toujours compter. Il me rend de grands services et je ne vois pas pourquoi est-ce qu'il devrait rester à la porte alors que je vais manger. La seconde raison est que je ne veux pas le perdre. Il est certain que mon très cher sac pourrait se faire plein de copains à la "garderie des sacs". Mais il pourrait aussi faire de mauvaises rencontres, ou alors se faire enlever. Et alors là je serais très mécontent. Enfin, je veux pouvoir embarquer de la nourriture lorsque j'en ai besoin parce que mes 22 ans d'expérience m'ont convaincu d'une chose: on ne peut compter que sur soi-même. La preuve en a été faite pas plus tard que ce soir. Le mercredi, comme le lundi d'ailleurs, je finis les cours à 20h35 (oui, oui, vous pouvez me plaindre). Or le Beurk Américain ferme à 19h00. Pas besoin d'avoir fait l'école des Mines pour comprendre que je ne peux pas être à l'heure pour le repas. Pour les étudiants dans mon cas, des paniers repas sont mis à disposition. Vous badgez (pour débiter un repas), on vous donne un ticket et vous pouvez retirer votre festin jsuqu'à 22h00. Mais le sandwich est bourré de ketchup, mayonnaise et autre sauces dégoûtantes. J'avais donc pris l'habitude de me faire faire (c'est pas une faute de frappe, il y a un stand sandwich à l'intérieur du Beurk) mon petit sandwich à midi et de le mettre dans mon sac pour le soir. Avec quelques cookies et un fruit, cela me faisait mon repas. Mais aujourd'hui, pour m'habituer à la future restriction et pour rester dans la légalité, j'ai décidé de prendre le panier repas. On m'a donné mon petit ticket et en sortant de cours, le ventre creux et les crocs à l'air (comme un lion qui part en chasse) je suis allé chercher ma boîte.
Il arrive que le lion ne trouve rien à se mettre sous la dent. C'est normal, la savane est grande et les gazelles courent vite. Mais dans mon cas, le sandwich ne peut pas partir en courant et je sais exactement ou je dois aller. Le problème c'est qu'en arrivant, la personne m'a dit que la Sodexo n'avait pas apporté de repas ce soir et que les seuls repas restants étaient destinés aux étudiants faisant le ramadan. J'ai donc rejoint ma tanière la tête basse (le lion, lui, repart avec la queue entre les jambes, mais j'avais peur que certaines personnes interprêtent cela de façon pas très catholique). Heureusement, il me restait un paquet de chips, du pain de mie, un bagels, du miel, du beurre de cacahuète et du "cream cheese" que j'avais récupéré aux Commons précédemment. Je n'ai donc pas été obligé de faire ramadan ce soir.
Enfin, tout cela pour vous dire que je ne suis pas prêt d'arrêter de prendre de la nourriture au Beurk. On ne peut plus prendre les sacs à doc? qu'à cela ne tienne, je mettrai cela sous ma veste. L'hiver est paraît-il froid ici, on a besoin de gros manteaux. Mais je vais tout de même me méfier parce que s'ils se rendent compte de cette nouvelle stratégie ils vont nous demander de venir manger tout nu. Et alors là, pendant l'hiver, on va pas rigoler!
Personnellement je ne soutiens pas du tout la nouvelles politique des sacs. La première raison est que je considère l'interdiction d'un lieu public comme une punition. Or mon sac de cours est un fidèle et loyal compagnon sur lequel je peux toujours compter. Il me rend de grands services et je ne vois pas pourquoi est-ce qu'il devrait rester à la porte alors que je vais manger. La seconde raison est que je ne veux pas le perdre. Il est certain que mon très cher sac pourrait se faire plein de copains à la "garderie des sacs". Mais il pourrait aussi faire de mauvaises rencontres, ou alors se faire enlever. Et alors là je serais très mécontent. Enfin, je veux pouvoir embarquer de la nourriture lorsque j'en ai besoin parce que mes 22 ans d'expérience m'ont convaincu d'une chose: on ne peut compter que sur soi-même. La preuve en a été faite pas plus tard que ce soir. Le mercredi, comme le lundi d'ailleurs, je finis les cours à 20h35 (oui, oui, vous pouvez me plaindre). Or le Beurk Américain ferme à 19h00. Pas besoin d'avoir fait l'école des Mines pour comprendre que je ne peux pas être à l'heure pour le repas. Pour les étudiants dans mon cas, des paniers repas sont mis à disposition. Vous badgez (pour débiter un repas), on vous donne un ticket et vous pouvez retirer votre festin jsuqu'à 22h00. Mais le sandwich est bourré de ketchup, mayonnaise et autre sauces dégoûtantes. J'avais donc pris l'habitude de me faire faire (c'est pas une faute de frappe, il y a un stand sandwich à l'intérieur du Beurk) mon petit sandwich à midi et de le mettre dans mon sac pour le soir. Avec quelques cookies et un fruit, cela me faisait mon repas. Mais aujourd'hui, pour m'habituer à la future restriction et pour rester dans la légalité, j'ai décidé de prendre le panier repas. On m'a donné mon petit ticket et en sortant de cours, le ventre creux et les crocs à l'air (comme un lion qui part en chasse) je suis allé chercher ma boîte.
Il arrive que le lion ne trouve rien à se mettre sous la dent. C'est normal, la savane est grande et les gazelles courent vite. Mais dans mon cas, le sandwich ne peut pas partir en courant et je sais exactement ou je dois aller. Le problème c'est qu'en arrivant, la personne m'a dit que la Sodexo n'avait pas apporté de repas ce soir et que les seuls repas restants étaient destinés aux étudiants faisant le ramadan. J'ai donc rejoint ma tanière la tête basse (le lion, lui, repart avec la queue entre les jambes, mais j'avais peur que certaines personnes interprêtent cela de façon pas très catholique). Heureusement, il me restait un paquet de chips, du pain de mie, un bagels, du miel, du beurre de cacahuète et du "cream cheese" que j'avais récupéré aux Commons précédemment. Je n'ai donc pas été obligé de faire ramadan ce soir.
Enfin, tout cela pour vous dire que je ne suis pas prêt d'arrêter de prendre de la nourriture au Beurk. On ne peut plus prendre les sacs à doc? qu'à cela ne tienne, je mettrai cela sous ma veste. L'hiver est paraît-il froid ici, on a besoin de gros manteaux. Mais je vais tout de même me méfier parce que s'ils se rendent compte de cette nouvelle stratégie ils vont nous demander de venir manger tout nu. Et alors là, pendant l'hiver, on va pas rigoler!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire