J'ai appris tout à l'heure qu'on était vendredi... J'étais persuadé qu'on était samedi. J'ai gagné un jour! Vous voulez savoir comment faire pour gagner un jour? Je vous explique.
Jeudi (donc hier, même si j'ai l'impression que c'était il y a deux jours) on est allé passer la matinée sur State Street pour voir la parade de Thanksgiving avec Nicolas et Alexis. Là-bas on a retrouvé Pierre, Violaine et Greg. Je suis donc reparti avec Pierre et Violaine pour voir leur appart au nord du downtown (soit dit en passant, c'est un super chouette appartement, le seul inconvénient est qu'il est à 1 heure de bus et train du campus). Je suis rentré à ma chambre vers 14h, mais pour moi j'ai passé l'après-midi chez Pierrot, en plus j'ai fait une sieste du tonnerre en rentrant. Bref, lorsque Skyppi m'a appelé pour me confirmer le rendez-vous de 19h15 pour partir à Aurora pour le shopping j'étais persuadé que c'était le matin. Ensuite on a pris le train, on a passé la nuit dans les boutiques et on est rentré à 6h30 du matin. Avec la fatigue, le fait qu'il fasse nuit, je croyais que l'on était vendredi soir... Alors que ce n'était que vendredi matin. J'ai donc gagné un jour. Mais comme je n'ai pas dormi depuis hier 18h, je commence un peu à accuser le coup. Mais je vais faire l'effort d'aller au bout de cet article, alors j'espère que vous allez me mettre quelques commentaires de remerciements;-)
Voilà, on est parti hier à 19h30 du campus. Le rendez-vous était à 19h15 mais il y a toujours des olibrius qui se débrouillent pour arriver en retard, bravo la ponctualité, hihihi. Après la green line, on s'est un peu pelé dans les rues pour trouver la bonne gare. Il faut dire qu'il y a deux gares à Chicago, mais qu'elles sont côte à côte et qu'elles portent le même nom. En plus de ça, on suivait Mathieu, qui savait aussi bien où il allait que ce que je sais me servir d'une machine à coudre (c'est de bonne guerre). Enfin, on a tout de même fini par trouver la gare, le guichet... Et on a même eu le temps d'engloutir un hamburger en 04'32"89 avant de sauter dans le metra.
Le trajet en metra a duré près de 1h40. Le temps que l'on agace tout le wagon à débattre à voix haute et en Français sur la sécurité en France et aux US. Les regards jetés par quelques passagers en disaient long... Il y en a même un qui nous a sorti un "fermez vos gueules" à 2mn de l'arrivée. Là je dois dire qu'on n'a pas fait de la pub pour la French Touch!
Après le train c'était pas fini, il a fallu prendre un taxi. On était 6 fadas. Heureusement il y avait un grand taxi qui nous a pris tout de suite. On s'est dépêché en sortant du wagon parce que le train était plein d'étudiants de IIT qui allait passer la nuit dans les boutiques. On a finalement débarqué sur le champs de bataille vers 22h.
Il y avait déjà quelques personnes et quelques magasins d'ouverts. Idéal pour faire un tour peinard et voir comment la chose se présente. Perso je n'ai pas acheté grand chose étant donné que d'une part je n'ai besoin de rien et que d'autre part il n'y avait rien qui m'intéressait. Sincèrement vous me voyez porter un costard Giorgio Armachose à 1500$, même soldé à 500$?! Enfin, j'ai profité de cette nuit blanche dans les magasins pour observer les gens et récolter quelques anecdotes et images croustillantes pour vous (je vous soigne hein!).
Par contre je ne sais pas par quoi commencé... Il y a tellement de chose à dire. Allez, je commence par Coach. Pour ceux qui ne savent pas (comme moi avant hier), Coach est un magasin de sac à main. Lorsque vous regardez par la vitrine, vous voyez trois sacs à main qui se battent en duel... Rien de fabuleux. Mais il faut croire que les femmes (les filles, dites comme vous voulez) trouvent ça extraordinaire. Elles sont d'ailleurs prêtes à faire le pied de grue (j'ai pas dit "faire la dinde";-) pendant des heures pour un sac. J'ai essayé de prendre une photo, mais toute la file ne rentrait pas dans le plan. Donc vous avez droit à une petite vidéo en fin d'article. Ce que je tiens à dire c'est que la première a attendu 8h devant la porte pour être la première (je lui ai demandé en personne, et ma tête lors de la réponse l'a beaucoup amusée). Ensuite, il faut savoir que les femmes ont du cran, parce que même une queue de 2h30, à 1h du matin par -5°C ne les freinent pas. Il y en avait qui venaient encore s'enquiller dans la file. Incroyable!!
La seconde découverte que je tiens à vous présenter est... de taille! Il s'agit d'une paire de chaussures en 55,5. Pour vous donner une idée ça fait une longueur de 39cm. Honnêtement il faut le voir pour le croire. Dans le monde du volley, les paires 50 sont courantes. Et je trouvais déjà que ça faisait des palmes. Mais alors le 55,5 c'est hyper méga géant! Ma parole avec des bidules pareils aux pieds il faut marcher à l'envers! Et je ne vous parle pas de descendre des escaliers! Enfin, vous pourrez voir ça par vous même dans l'album joint à cet article. J'étais avec Skyppi à ce moment et ce qui a de marrant c'est qu'on était les deux seuls couillons à être mort de rire face à cette paire de pompe. Quelques Américains nous ont demandé "mais vous n'en avez jamais vu de pareil?" (l'air de dire "vous sortez d'où?". On s'est bien marré!
Autre chose différente de ce que l'on connaît en France, la population qui passe sa nuit dans les boutiques est la même que celle qui passe son samedi après-midi de décembre dans les galeries commerçantes. J'entends par là des jeunes, des couples, des familles (oui, oui) et même des copines qui concourent en vétéran 3 ou 4. Honnêtement je ne pense pas que ce soit demain la veille que l'on voit des mamies françaises aller faire les boutiques à 2h du matin et manger un burger avant de rentrer. Ça aussi il faut le voir pour le croire.
Bon, pour finir je vais vous faire un petit descriptif des comportements humains dans les boutiques (j'adore faire ce genre de chose, j'y peux rien). Alors voilà, en gros il y a trois grandes catégories. La première est composée des "experts". La grande majorité de la gente féminine fait partie de cette catégorie. Mais il y a aussi des mecs. Ben, le président de la FRA en est l'exemple même. Eux ils sont dans leur élément dans les boutiques. A peine arrivés ils mettent le radar en marche et repèrent tout ce qu'ils vont acheter. A l'aise dans tous les secteurs du shopping: depuis le lèche-vitrine jusqu'à la caisse, en passant par l'épreuve de l'essayage. S'ils rentrent dans un magasin, ils y restent un sacré moment et ressortent avec un sac énorme. Même si à la base ils n'ont besoin de rien ils trouvent toujours un truc à acheter.
La seconde catégorie est celle des "réfléchis". On ne peut pas dire que les magasins soient vraiment leur terrain de prédilection, mais il s'en sortent très bien: lèche vitrine, essayage, paiement; tout se passe bien. Contrairement aux experts du shopping, ils ne rentrent pas dans tous les magasins et font un premier tour pour repérer et se donner le temps de réfléchir sur ce dont ils ont le plus besoin, ce qui est dans leur moyen (ah oui, parce que l'expert paie et compte après, c'est un peu comme si vous mettiez votre fut et qu'ensuite vous essayiez de mettre votre slip, il y a comme un problème). Je pense que Skyppi, Alexis et Mathieu seraient à ranger dans la catégorie des réfléchis.
La dernière catégorie est celle des "sauvages", celles de "ceux qui aiment les grizzlis", comme dit Hakim. Hakim c'est un Autrichien d'origine Maghrébine né en Allemagne, scolarisé en France et en échange aux US... Compliqué n'est-ce pas? Lui il a le cul entre deux chaises. Il est parti comme un expert, mais a fini dans le camp des réfléchis. Difficile à cerner le zozo. Mais revenons à notre dernière catégorie, MA catégorie. Elle regroupe tous les spécimens pour lesquels faire du shopping est quelque chose de très difficile. Ils n'ont besoin de rien et il leur faut trois plombes et au moins 54 visites dans le magasin pour se décider à acheter une paire de chaussettes. En plus tout juste rentré dans le magasin ils commencent à avoir chaud et à se sentir pas à l'aise. Regarder les produits en rayons est une épreuve équivalent à un col hors catégorie pour un coureur du tour de France. En plus ils sont tellement empotés qu'ils se retrouvent toujours dans des situations assez inconfortables. Pour citer ma propre expérience, si je rentre dans un magasin de vêtements, je me retrouve toujours à un moment ou à un autre au rayon femme, ou au rayon enfants... Et alors là quand il y a un vendeur qui me demande "May I help you guy" et bien je suis bien dans la me... On se comprend. Lorsque le "sauvage" s'est enfin décidé à essayer quelque chose il faut aller dans les cabines, se déshabiller... Et il arrive toujours un truc du style "je mets mon froc à l'envers" ou alors je vois par dessus la porte de la cabine les gens qui me regardent"... Super. Enfin il faut passer à la caisse, et alors là t'as une chance sur quatre de mettre la carte à l'envers, de faire le code trop tôt, d'oublier ton sac à la fin... Les magasins, la foule, les nuits blanches c'est pas pour eux. Mais hier j'ai fait les trois en même temps. Et je suis content d'avoir fait l'expérience une fois.
Le truc c'est que l'on est arrivé sur le campus à 6h30 et que j'ai décidé de ne pas me coucher. La journée a donc été longue et ce soir je ne vais pas rester debout longtemps!
Allez, un dernier effort pour télécharger les photos et mettre les légendes, à la bouffe et au dodo!
PS: avant que j'oublie, j'aimerais savoir si quelqu'un a compris hier comment les prix marchaient: il y avait toujours au moins 2 étiquettes avec 2 prix différents, et 3 voir 4 pourcentages de réduction... C'était un peu compliqué pour moi!
Jeudi (donc hier, même si j'ai l'impression que c'était il y a deux jours) on est allé passer la matinée sur State Street pour voir la parade de Thanksgiving avec Nicolas et Alexis. Là-bas on a retrouvé Pierre, Violaine et Greg. Je suis donc reparti avec Pierre et Violaine pour voir leur appart au nord du downtown (soit dit en passant, c'est un super chouette appartement, le seul inconvénient est qu'il est à 1 heure de bus et train du campus). Je suis rentré à ma chambre vers 14h, mais pour moi j'ai passé l'après-midi chez Pierrot, en plus j'ai fait une sieste du tonnerre en rentrant. Bref, lorsque Skyppi m'a appelé pour me confirmer le rendez-vous de 19h15 pour partir à Aurora pour le shopping j'étais persuadé que c'était le matin. Ensuite on a pris le train, on a passé la nuit dans les boutiques et on est rentré à 6h30 du matin. Avec la fatigue, le fait qu'il fasse nuit, je croyais que l'on était vendredi soir... Alors que ce n'était que vendredi matin. J'ai donc gagné un jour. Mais comme je n'ai pas dormi depuis hier 18h, je commence un peu à accuser le coup. Mais je vais faire l'effort d'aller au bout de cet article, alors j'espère que vous allez me mettre quelques commentaires de remerciements;-)
Voilà, on est parti hier à 19h30 du campus. Le rendez-vous était à 19h15 mais il y a toujours des olibrius qui se débrouillent pour arriver en retard, bravo la ponctualité, hihihi. Après la green line, on s'est un peu pelé dans les rues pour trouver la bonne gare. Il faut dire qu'il y a deux gares à Chicago, mais qu'elles sont côte à côte et qu'elles portent le même nom. En plus de ça, on suivait Mathieu, qui savait aussi bien où il allait que ce que je sais me servir d'une machine à coudre (c'est de bonne guerre). Enfin, on a tout de même fini par trouver la gare, le guichet... Et on a même eu le temps d'engloutir un hamburger en 04'32"89 avant de sauter dans le metra.
Le trajet en metra a duré près de 1h40. Le temps que l'on agace tout le wagon à débattre à voix haute et en Français sur la sécurité en France et aux US. Les regards jetés par quelques passagers en disaient long... Il y en a même un qui nous a sorti un "fermez vos gueules" à 2mn de l'arrivée. Là je dois dire qu'on n'a pas fait de la pub pour la French Touch!
Après le train c'était pas fini, il a fallu prendre un taxi. On était 6 fadas. Heureusement il y avait un grand taxi qui nous a pris tout de suite. On s'est dépêché en sortant du wagon parce que le train était plein d'étudiants de IIT qui allait passer la nuit dans les boutiques. On a finalement débarqué sur le champs de bataille vers 22h.
Il y avait déjà quelques personnes et quelques magasins d'ouverts. Idéal pour faire un tour peinard et voir comment la chose se présente. Perso je n'ai pas acheté grand chose étant donné que d'une part je n'ai besoin de rien et que d'autre part il n'y avait rien qui m'intéressait. Sincèrement vous me voyez porter un costard Giorgio Armachose à 1500$, même soldé à 500$?! Enfin, j'ai profité de cette nuit blanche dans les magasins pour observer les gens et récolter quelques anecdotes et images croustillantes pour vous (je vous soigne hein!).
Par contre je ne sais pas par quoi commencé... Il y a tellement de chose à dire. Allez, je commence par Coach. Pour ceux qui ne savent pas (comme moi avant hier), Coach est un magasin de sac à main. Lorsque vous regardez par la vitrine, vous voyez trois sacs à main qui se battent en duel... Rien de fabuleux. Mais il faut croire que les femmes (les filles, dites comme vous voulez) trouvent ça extraordinaire. Elles sont d'ailleurs prêtes à faire le pied de grue (j'ai pas dit "faire la dinde";-) pendant des heures pour un sac. J'ai essayé de prendre une photo, mais toute la file ne rentrait pas dans le plan. Donc vous avez droit à une petite vidéo en fin d'article. Ce que je tiens à dire c'est que la première a attendu 8h devant la porte pour être la première (je lui ai demandé en personne, et ma tête lors de la réponse l'a beaucoup amusée). Ensuite, il faut savoir que les femmes ont du cran, parce que même une queue de 2h30, à 1h du matin par -5°C ne les freinent pas. Il y en avait qui venaient encore s'enquiller dans la file. Incroyable!!
La seconde découverte que je tiens à vous présenter est... de taille! Il s'agit d'une paire de chaussures en 55,5. Pour vous donner une idée ça fait une longueur de 39cm. Honnêtement il faut le voir pour le croire. Dans le monde du volley, les paires 50 sont courantes. Et je trouvais déjà que ça faisait des palmes. Mais alors le 55,5 c'est hyper méga géant! Ma parole avec des bidules pareils aux pieds il faut marcher à l'envers! Et je ne vous parle pas de descendre des escaliers! Enfin, vous pourrez voir ça par vous même dans l'album joint à cet article. J'étais avec Skyppi à ce moment et ce qui a de marrant c'est qu'on était les deux seuls couillons à être mort de rire face à cette paire de pompe. Quelques Américains nous ont demandé "mais vous n'en avez jamais vu de pareil?" (l'air de dire "vous sortez d'où?". On s'est bien marré!
Autre chose différente de ce que l'on connaît en France, la population qui passe sa nuit dans les boutiques est la même que celle qui passe son samedi après-midi de décembre dans les galeries commerçantes. J'entends par là des jeunes, des couples, des familles (oui, oui) et même des copines qui concourent en vétéran 3 ou 4. Honnêtement je ne pense pas que ce soit demain la veille que l'on voit des mamies françaises aller faire les boutiques à 2h du matin et manger un burger avant de rentrer. Ça aussi il faut le voir pour le croire.
Bon, pour finir je vais vous faire un petit descriptif des comportements humains dans les boutiques (j'adore faire ce genre de chose, j'y peux rien). Alors voilà, en gros il y a trois grandes catégories. La première est composée des "experts". La grande majorité de la gente féminine fait partie de cette catégorie. Mais il y a aussi des mecs. Ben, le président de la FRA en est l'exemple même. Eux ils sont dans leur élément dans les boutiques. A peine arrivés ils mettent le radar en marche et repèrent tout ce qu'ils vont acheter. A l'aise dans tous les secteurs du shopping: depuis le lèche-vitrine jusqu'à la caisse, en passant par l'épreuve de l'essayage. S'ils rentrent dans un magasin, ils y restent un sacré moment et ressortent avec un sac énorme. Même si à la base ils n'ont besoin de rien ils trouvent toujours un truc à acheter.
La seconde catégorie est celle des "réfléchis". On ne peut pas dire que les magasins soient vraiment leur terrain de prédilection, mais il s'en sortent très bien: lèche vitrine, essayage, paiement; tout se passe bien. Contrairement aux experts du shopping, ils ne rentrent pas dans tous les magasins et font un premier tour pour repérer et se donner le temps de réfléchir sur ce dont ils ont le plus besoin, ce qui est dans leur moyen (ah oui, parce que l'expert paie et compte après, c'est un peu comme si vous mettiez votre fut et qu'ensuite vous essayiez de mettre votre slip, il y a comme un problème). Je pense que Skyppi, Alexis et Mathieu seraient à ranger dans la catégorie des réfléchis.
La dernière catégorie est celle des "sauvages", celles de "ceux qui aiment les grizzlis", comme dit Hakim. Hakim c'est un Autrichien d'origine Maghrébine né en Allemagne, scolarisé en France et en échange aux US... Compliqué n'est-ce pas? Lui il a le cul entre deux chaises. Il est parti comme un expert, mais a fini dans le camp des réfléchis. Difficile à cerner le zozo. Mais revenons à notre dernière catégorie, MA catégorie. Elle regroupe tous les spécimens pour lesquels faire du shopping est quelque chose de très difficile. Ils n'ont besoin de rien et il leur faut trois plombes et au moins 54 visites dans le magasin pour se décider à acheter une paire de chaussettes. En plus tout juste rentré dans le magasin ils commencent à avoir chaud et à se sentir pas à l'aise. Regarder les produits en rayons est une épreuve équivalent à un col hors catégorie pour un coureur du tour de France. En plus ils sont tellement empotés qu'ils se retrouvent toujours dans des situations assez inconfortables. Pour citer ma propre expérience, si je rentre dans un magasin de vêtements, je me retrouve toujours à un moment ou à un autre au rayon femme, ou au rayon enfants... Et alors là quand il y a un vendeur qui me demande "May I help you guy" et bien je suis bien dans la me... On se comprend. Lorsque le "sauvage" s'est enfin décidé à essayer quelque chose il faut aller dans les cabines, se déshabiller... Et il arrive toujours un truc du style "je mets mon froc à l'envers" ou alors je vois par dessus la porte de la cabine les gens qui me regardent"... Super. Enfin il faut passer à la caisse, et alors là t'as une chance sur quatre de mettre la carte à l'envers, de faire le code trop tôt, d'oublier ton sac à la fin... Les magasins, la foule, les nuits blanches c'est pas pour eux. Mais hier j'ai fait les trois en même temps. Et je suis content d'avoir fait l'expérience une fois.
Le truc c'est que l'on est arrivé sur le campus à 6h30 et que j'ai décidé de ne pas me coucher. La journée a donc été longue et ce soir je ne vais pas rester debout longtemps!
Allez, un dernier effort pour télécharger les photos et mettre les légendes, à la bouffe et au dodo!
PS: avant que j'oublie, j'aimerais savoir si quelqu'un a compris hier comment les prix marchaient: il y avait toujours au moins 2 étiquettes avec 2 prix différents, et 3 voir 4 pourcentages de réduction... C'était un peu compliqué pour moi!
De Black Friday |
7 commentaires:
"voir la parade de Thanksgiving avec Pierre et Alexis. Là-bas on a retrouvé Pierre,.." :( Skip'
Ouais, je sais, je sais, j'aurais du écrire "j'ai retrouvé Pierre et on a semé Alexis et Nico"... Mais je te promets que je suis à peine arrivé qu'ils m'ont dit allez, on y va. Je leur ai demandé d'attendre mais ils m'ont dit que le but de la manip était de chopper un bus le plus vite possible pour éviter la foule. Alors je me la suis fermée et j'ai suivi.
Pour les etiquettes, en general, ils mettent:
- le prix courant (c'est a dire le prix des Department Stores, style Macy's, Nordtrom ou Sears)
- Le prix auquels le magasin vend l'article en temps normal (genre 50% du prix des Department Stores)
- Le prix du Black Friday (qui va jusqu'a 75% du prix en temps normal)
Du coup, les prix d'achat sont assez ridicules, par rapport aux prix des Dept. Stores. Ca permet d'acheter un tas de bidules dont on n'a pas forcement besoin, et ca fait tourner l'economie. Ca donne une croissance de 7% aux US quand en France on est a 1%. Et ca fait que les gens se levent tres tot (la plupart des magasins ouvrent a 4h du matin).
Enfin, FYI (For Your Information), ca s'appelle Black Friday pour 2 raisons:
- parce que les magasins sont noirs de monde
- parce qu'en comptabilite, on ecrit les comptes deficitaires en rouge, et les comptes beneficiaires en noir. Et historiquement, c'est lors de ce fameux vendredi que les magasins passent dans le "noir", le positif comptable. C'est donc Black Friday... Du coup, tout ce qu'ils vendent d'ici au 31 decembre, c'est du "benefice net" pour les magasins.
Chouette, non?
Whaou!! Merci pour l'origine de Black Friday... Je me demandais d'où ça sortait... En général, "noir" signifie "malheur". Si on dit "vendredi noir sur les routes" c'est pas bon signe! Pour le coup de se lever tôt, je crois qu'il est préférable de ne pas se coucher, c'est plus simple et on peut faire plus de magasin. D'autant plus que dans certaines boutiques les articles les plus intéressants disparaissent en quelques heures (si ce n'est quelques minutes)
A+ mec.
Hep Skyppi, j'ai corrigé;-)
Tu sais que tu me fais rire :)
Au faite : Merci ("j'espère que vous allez me mettre quelques commentaires de remerciements")
Bisoux cousin <3
*mais oui, je les mets en même temps que je lis (les commentaires),
*j'aime bien la description des gars de TA catégorie...
*A Rome, ils viennent d'ouvrir un nouveau H&M... au début je croyais que c'était une vedette de ciné qui faisait des autographes.... Il y avait une queue de folie ! fada ces romains... je t'enverrai la photo prochainement !
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